Bienvenue sur le blog du Shakko, groupement de joueurs au sein de l'association Rennaissance & Culture
(Sainte Geneviève des Bois dans l'Essonne). Le club, avec 35 ans d'existence , joue "HISTORIQUE" (du Moyen-âge à nos jours) et "FANTASTIQUE" ( Warhammer 40000, Warhammer Battle , Seigneur des anneaux ...) tous les samedis après-midi
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24 déc. 2019

Bataille du Dniepr, septembre 1943

Automne 1943, l'Allemand "fonce" plein Ouest, pensant trouver refuge derrière le Dniepr, où on dit que la ligne fortifiée Panther-Wotan doit recueillir les troupes en repli.


En fait il n'en est rien : les travaux ayant commencé trop tard, d'autant qu'Hitler a la conviction qu'avec une ligne de défense salvatrice dans le dos, on combat avec moins d'entrain et en regardant sans cesse derrière soi...



Les seules routes/chemins praticables (le reste est un immense bourbier, une "mer de boue" d'après les témoignages d'époque) sont d'un côté encombrés des véhicules de la Wehrmacht, avec l'aide du génie pour les points fragilisés et passages difficiles, et de l'autre, quelques dizaines de kilomètres plus à l'Est, par les interminables convois des Soviets cherchant un nouvel encerclement type Stalingrad.







En attendant, les unités en retraite ne sont jamais à l'abri d'un raid de l'aviation rouge, ou d'une avant-garde de T-34 parfaitement à l'aise en terrain difficile…


Sur les rives de la Bogoutcharka, le long défilé des troupes en reflux était une proie tentante pour le kapitan Ioulian V Rochtov.
Avec deux brens carriers armés et deux sections de T-34 portant quelques fantassins embarqués, il se faisait fort de passer là où son prédécesseur y avait laissé une paire de T-70.





Un ennemi en effet se terrait, quelque part à l'affût, dangereux.
En fait un « Nashorn », tueur de chars par excellence, servi par un équipage des plus expérimentés.
L'engin a en effet plus d’une chance sur deux de réussite au tir sur une cible mouvante en défilement, et à près de 2 km de distance !


Autant dire qu'il est à sa place dans les vastes plaines d'Ukraine...
Sauf que, cinq fois de suite, ses tirs n'ont pas atteint leurs cibles, pourtant bien visibles.
Maigre consolation, il se sera offert un des bren, mais sans même mettre hors de combat son équipage.





N'en demandant pas tant, les équipages de T-34 ont engagé la colonne allemande, aidés en cela par l'intervention de deux chasseurs LAGG-5 peu inquiétés par les deux pièces de F.L.A.K. de couverture.






Immobilisant lors d'une seconde attaque un des véhicules de pointe et un autre engagé sur le pont, les deux zincs, pourtant pilotés par des novices, ont scellé le sort des éléments en retraite.
Immobilisée, la colonne a été détruite en détail par les chars soviétiques.
Seul bémol, un T-34 ayant eu une chenille cassée par un tir de 3,7cm F.L.A.K ., et une infanterie descendue trop tôt des engins pour pouvoir inquiéter la fuite des conducteurs, motocyclistes et fantassins allemands...


12 août 2019

Tunisie, début 1943

Un kampfgruppe allemand retarde l'avance d'unités de pointe de la 6th british armored division, début 1943, et fini par évacuer sans trop de dégâts quand la pression devient trop forte...


22 mars 2019

Les Ardennes, décembre 1944 - Episode 2

L'avance allemande se poursuit, malgré la neige qui recouvre tout et tombe encore de manière éparse. Au moins il n'y a pas à craindre les « jabos » !...






 Les embouteillages à l'arrière sont effrayants.


Les routes (plutôt chemins forestiers) à faible capacité ont été défoncées par les panzers de pointe. Les rames de camions d'essence et de renforts se traînent pare-chocs contre pare-chocs alors que de leur rapidité à suivre dépend le timing de l'offensive.



Les unités de pointe, devant conserver leurs panzergrenadiers pour accompagner les chars, choisissent parfois de continuer d'avancer en abandonnant derrière elles des objectifs fraîchement conquis, sans pouvoir attendre l'infanterie censée les relever.




Des éléments U.S., unités de renfort ou initialement dispersées et égarées par l'assaut allemand, reprennent alors, par hasard ou par force mais de leur propre initiative, des fermes, hameaux ou villages, hantés seulement par quelques snipers ou body traps...

Ils en bloquent ensuite les axes principaux, condamnant ainsi toute liaison entre unités allemandes de tête et leurs arrières...





Loin devant, un kampfgruppe, Panther, « Grille » automoteurs, section mécanisée, PAK tractés, génie... arrive à un carrefour.



Sur la gauche, un pont est répertorié sur carte, mais état et capacité inconnus...


Il se trouve qu'il s'est à moitié effondré sous le poids un M36 Jackson TD., en repli avec un autre engin devant l'avance allemande, tous deux ne souhaitant pas se faire engager à découvert.


Du génie, initialement prévu pour faire sauter le pont, tente de le dégager...
Un premier Panther vient flairer l'affaire, mais après avoir pris son temps, se fait engager par le M36 finalement tout juste sorti de son piège.



 Excellent résultat de dés U.S., il n'aura ni l'occasion de réagir ni d'aller plus loin.


A droite, une route qui mène en forêt, sans indications.


 Au bout de quelques dizaines de mètres, on tombe sur la position d'une section d'obusiers M7, initialement en phase de décrochage mais qui, sous l'impulsion d'un chef de section d'infanterie énergique, se décide au final à engager le combat.


Un 2ème Panther, d'abord pris sous un tir foireux de 6 pdr, voit son équipage assommé sous les impacts de 105.


 Le 3ème engin, ayant raté son test de moral, dans l'incapacité de replier, est abandonné par ses tankistes.


Les panzergrenadiers essayent bien de prendre l'ascendant sur leurs adversaires, mais ceux-ci, bien soutenus par les obusiers, mortiers et mitrailleuses ne s'en laissent pas compter.


Les « Grille » automoteurs auraient été bienvenus, mais ils ont rebroussé chemin pour tenter de rétablir la liaison avec ravitaillement et renforts bloqués devant le village.




Village où toute tentative allemande de progresser a été stoppée, même avec l'arrivée de trois JGPZ IV, dont le premier, touché par le tir heureux d'un 6pdr embusqué, a bloqué la progression des deux suivants...


Décidément, quand ça veut pas !...