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4 mars 2012

Combats autour de St George d'Elle. Fin Juin 1944, Normandie



L’épisode se déroule autour du 20 juin au 8 juillet, où les Américains ont stoppé leur avance sur St Lo. Cela gamberge fort dans les têtes bien pleines du Haut Etat-major Allié ! Nous nous trouvons dans le secteur de la 2ème division d'infanterie américaine, face à des unités disparates de panzergrenadiers de la 352 ème division d'infanterie, et surtout des hommes du 5ème Fallschirmsjägers qui sont venus renforcer la position de leurs camarades.

Ce sont les Allemands qui sont ce jour à l'attaque, avec pour mission de désorganiser les premières lignes américaines, et ainsi repousser encore de quelques jours la reprise de l'offensive alliée qui ne saurait tarder !


Disposition d'attaque allemande

Ligne de défense américaine

Les combats eurent lieu autour du bourg de Saint Georges d'Elle, et notamment son cimetière






Rapport de l’Hauptmann Walter Münter, 2ème bataillon du 5ème fallschirmjaggers (3. Fallschirmjagerdivision) : 29 juin 1944 Normandie, 7ème Armée.

« Contre-attaque dans le secteur de St Georges-d’Elle. Ordre a été donné de reprendre les coups de boutoir sur la ligne ennemie.

L’attaque a débuté à 8h00 du matin. Nous avons voulu profiter d’un brouillard qui rendait la visibilité plus difficile pour les postes avancés américains. Nous avons mené plusieurs infiltrations durant la nuit (cf. règle de jeu) pour localiser précisément les positions du 23 th régiment d’infanterie US. Seule une sur quatre est parvenue à pénétrer les lignes ennemies. Mais les gars ont fait un boulot formidable. Un groupe de la 2ème section est entré par un angle-mort dans l’église du village (test de visibilité raté pour l’Américain). Il y est resté caché jusqu’au déclenchement de la contre-attaque.
Nos compagnons du Nachrichten-Abteilung 352 (Volksgrenadiers comptés moral régulier) qui tenaient le secteur il y a 15 jours encore, ont été balayés par l’offensive américaine du 14 juin. Heureusement, quelques braves, de leur propre chef, ont décidé de s’accrocher coûte que coûte. Deux sections fortement diminuées en effectifs, tenaient ainsi encore le cœur du village, malgré les tirs incessants d’artillerie lourde (105 mm et 155 mm). Ces hommes méritent la croix de fer. Ils ont poussé l’audace jusqu’à engager sous le feu ennemi, toute une section américaine retranchée dans l’édifice religieux. Les combats dans le secteur ont été meurtriers, mais victorieux !




Premières victimes...

L’appui-feu venu de la 1ère section de la compagnie A du 5ème fallschirmjaggers, a permis rapidement de réduire au silence la résistance ennemie dans l’église. Un groupe du Volksgrenadier qui a fait prisonnière toute une section américaine ! Les services de la Propaganda Kompanien (PK) ont été rapidement mis au courant. On les attend sous peu pour un reportage-photos sur ces « héros du Reich ».

Nos pionniers ont fait des merveilles dans le bocage normand. Trois équipes de dynamiteurs avaient été jointes à 3 sections de Fallschirmjaggers, qui avaient pour tache de se glisser sur notre droite, et contourner le dispositif ennemi autour du village de St Georges. Le tout appuyé par deux Sturmgeschütz qui eux, devaient passer à travers les haies ouvertes à l’explosif (1 équipe de sapeurs restant sur place toute une période de jeu, sans subir de test moral négatif, est considérée comme ayant ouvert une brèche de la largeur d’un char. Ce dernier passant à 1/8ème de sa vitesse).


Les jeunes troupes
Les compagnies sont prêtes pour l'assaut ...





Très rapidement, nos soldats firent replier une section américaine au-delà du village. Et malgré le déclenchement tardif d’un feu d’artillerie « amie » - du 105 mm de toute évidence -, il était trop tard pour nous stopper. (Les joueurs américains n’ont pas eu de chance aux dés, et n’ont eu l’initiative que très tard dans le jeu. Or, il leur fallait 2 initiatives favorables pour enclencher le feu des 105 Howitzer hors-table) Les combats se sont poursuivis autour de l’église, mais l’Américain semblait avoir perdu tout espoir de nous repousser.











Sur l’autre flanc, notre avance fut encore plus aisée. Très peu de résistance en face de nous. Si les « amis » avaient disposé des troupes plus proches des premières lignes, ou du moins des éléments retardateurs ; ils auraient pu désorganiser en partie notre attaque. Au lieu de cela, on assista à un repli des forces ennemies au-delà des zones de feu.

Notre artillerie du fallschirm-artillerie-regiment 12 - une batterie de 105 FK 18 - (hors-table), au préalable, réduit au silence un corps de ferme qui fermait toute progression de nos troupes par la droite. Aucun ennemi à l’horizon ! Nos paras n’y croyaient pas : un boulevard s’ouvrait devant eux. Ils tombèrent même sur un antichar de 57 mm abandonné.

L’ennemi s’est accroché autant que possible au hameau. Mais rien n’arrêta notre coup de boutoir ; et l’initiative fut quasi constamment notre ! »












Les Américains se replient ...

L'hauptmann walter Munter

2 commentaires:

  1. Un reportage vraiment magnifique, entre photos, photos d'archives, cartes, figurines et compte rendu de qualité, sans compter les vaches...vraiment sympa!

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