Bienvenue sur le blog du Shakko, groupement de joueurs au sein de l'association Rennaissance & Culture
(Sainte Geneviève des Bois dans l'Essonne). Le club, avec 35 ans d'existence , joue "HISTORIQUE" (du Moyen-âge à nos jours) et "FANTASTIQUE" ( Warhammer 40000, Warhammer Battle , Seigneur des anneaux ...) tous les samedis après-midi
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13 mai 2009

Hommes-bêtes contre bretonniens.

Au pied de sa pierre des hardes, gorgor le wargor, seigneur des bêtes de la drakwald, observait la jeune vierge capturer la nuit dernière.Il l ' avait chassé jusqu'à l aube et ses sens aiguisés lui avait apporté tant de plaisir en reniflant sa chair tendre.Mais elle avait une toute autre saveur lorsque son sombre chaman varkoth lui appris qu'elle était la cousine de se maudit roi Arthur cœur de lion!!!cet appât lui permis lors d une nuit de célébration endiablée,avec de puissantes invocations de ses mystérieux sorciers, d invoquer le prince démon du feu: Belzébuth en personne.


La nuit de l alignement des deux lunes etait proche.Ce soir le sacrifice de la vierge de sang royal permettra a gorgor d ouvrir les portes du warp et de faire venir une armée de demons prete a réduire en cendre la bretonnie entière...mais il avait plus urgent a régler,oui beaucoup plus urgent...


De la fumée et des bruits de frottements de sabots sur la pierre se propageaient dans le ciel.Sur son immense griffon,le grand et robuste cœur de lion observait des nuages l'avancé de sa colonne de chevaliers.tous avaient jurés de delivrer la cousine de leurs rois et de braver tout les dangers.derriere la colonne se faisait trainé un énorme trébuchet, puissante machine de destruction.Bientôt gorgor le wargor connaitrait le châtiment réservé au adorateurs du chaos...


gorgor attendait avec impatience le venu de ses nouveaux invités...comment arthur avait t il auser le defier sur ses propres terres,dans le coeur meme de la foret de le drakwald???
le seigneur des betes regardait l attroupement de ses betes au pied de sa pierre géante.tous avait repondu au son de son cor: a sa droite s agitait les pestilants et degoutants pestogors, enfants cheries de pere nurgle;au ccentre se dressaient les plus grands mangeurs d h ommes jamais connus portant le nom d ogres du chaos;des centaines de gors, de chiens affamés et de puissants minotaures s étaient rassemblés; meme boumboum l immense geant du chaos fesait presence....il était intouchable et bientot les bretonniens perriront sous sa terrible horde...

7 mai 2009

Opération "Cedar Falls" : au cœur du Triangle de fer , 5 janvier 1967.

Situé dans la province Binh Duong, au terminus de la piste Hô Chi Minh et à mi-chemin entre Saïgon et la frontière cambodgienne, ce sanctuaire Vietcong de 150 km2 est resté pratiquement inviolé depuis la guerre contre les Français.

Véritable base arrière du FNL depuis sa réactivation en 1960, le "triangle" permet à la guérilla de porter ses attaques-surprise dans tout le sud du pays jusqu'au cœur de la capitale du sud-Viêt-Nam, quand elle veut, puis s'évaporer ensuite sans laisser de traces.


Fin 1966, les huiles du MACV décident de régler le problème une bonne fois pour toute. C’est l’opération CEDAR FALLS.

Il s’agit de plus la grande opération « Recherche et destruction » lancée par les Américains depuis le début de leur intervention : les forces engagées ne comptent pas moins de deux divisions US, deux brigades de paras, un régiment blindé ; soient plus de 30 000 Gi’s sans compter les forces Sud-vietnamiennes. Avions, hélicoptères et artillerie sont en alerte permanente, prêts à les soutenir.

Il faudra plusieurs semaines pour mettre au point ce casse tête opérationnel et en fignoler les détails logistiques. Le 5 janvier 1967 au matin, la machine de guerre américaine est lancée.

La phase I de CEDAR FALLS débute par l’encerclement du Triangle et l’évacuation forcée des populations du village de Ben Suc, considéré comme une base logistique VC de première importance. La phase II débute 6 janvier : les forces US pénètrent en force dans le triangle.

Dans la matinée du 6 janvier, une section reco du 18th Infantry / 1st division Big Red One est violemment accrochée par une force Viêt-Cong de grandeur indéterminée à proximité de la rivière Tinh. L’engagement est bref mais violent, les Américains encaissent durement : quatre tués et huit blessés. Avant de pouvoir riposter, l’ennemi s’est évaporé dans la nature. Pendant que la section US panse ses plaies et prépare l’évacuation sanitaire (EVASAN) des hommes touchés, le survol de la zone par un Cessna d’observation permet de retrouver la trace de l’assaillant à proximité du village de Lai Thiêu.


Dans son PC héliporté, le chef de brigade décide d’envoyer immédiatement trois compagnies (Alpha, Bravo et Charlie) du 1/18 à sa poursuite. Afin d’éviter une seconde dérobade, la compagnie Delta du 2/28 sera héliportée directement sur les arrières probables de l’ennemi. La présence à proximité de la Landing Zone (LZ) de petits groupes de (présumés) civils ignorants encore le déclenchement des opérations va rendre l’insertion bigrement plus compliquée. En effet, les règles d’engagement de l'lUS Army interdisent strictement l’emploi de soutien (artillerie, aviation) dans des zones habitées.


Tour 1

En peu de temps, les trois compagnies du 1/18 arrivent sur zone et commencent à se déployer pour ratisser le secteur suspect. Bravo et Charlie ont pour objectif le village de Lai Thiêu. A gauche, Alpha progressera en direction de la LZ où sera insérée Delta.


Si l’exploitation des renseignements fournis au commandement permet une réaction ultra rapide, il en est autrement sur le terrain. La progression des trois compagnies est lente, les sacs pèsent lourd sur les épaules et sur les dos des Grunts. Les 20 kilos de matériel leur enfoncent les jambes dans la boue des rizières. Les muscles des cuisses, contractés par la charge et la lenteur de la progression, sont parcourus de tremblements. Les casques sont de vraies bouilloires et semblent constamment glisser de travers. Les armes sont toujours pointées droit devant et tenues à deux mains, le pouce droit sur le sélecteur, prêt à passer de sécurité à automatique, l’index crispé sur la détente.

Péniblement, les grunts du 1/18 progressent en direction des toits en paille de riz qui marquent l’emplacement du village de Lai Thiêu..


« BODY COUNT » FIN DU TOUR 1 : Pertes VC – 0 Pertes US - 0

Tour 2

Au centre du dispositif, le chef de bataillon a rejoint la compagnie Bravo pour superviser l’approche et le filtrage du village. Mais alors que les Gi’s s’apprêtent à « traiter » l’objectif, un hélicoptère Huey signale son approche. En quelque secondes, l’appareil se stabilise au milieu des rizières, quatre soldats déchargent huit caisses contenant munitions, explosifs et vivres, un sac de courrier et une nouvelle radio. Un photographe civil accompagné d’un homme du Public Information Office (Service d’information de l’armée) descendent par l’autre flanc de l’appareil. Le Huey décolle aussitôt pour effectuer d’autres largages et revenir prendre le photographe une heure plus tard. Il faut se faire une raison, l’effet surprise est compromis.


A droite de Bravo, la compagnie Charlie détecte un groupe suspect sur son flanc droit. Une section est envoyée pour intercepter les intrus qui se révèlent être des paysans. Ils sont immédiatement capturés et exfiltrés pour interrogatoire.


A gauche du village, la compagnie Alpha progresse quant à elle vers la rivière au-delà de laquelle sera insérée la compagnie Delta. Pour plus de sécurité, une section est envoyée en flanc garde pour couvrir les taillis qui bordent, sur la droite, une zone de jungle dense et touffue.


A l’heure dite, le flap flap des hélicos se fait entendre. L’insertion de Delta débute : trois engins font leur apparition, volant au raz des cimes des arbres. Un hélicoptère d’observation LOH – prononcé loach - aux allures de gros bourdon vient se positionner sur la LZ, alternant le vol stationnaire et les petits bonds vers la gauche ou la droite. A part quelques civils, rien de franchement suspect, mais qui sait ?


A distance, deux appareils, des UH1B Iroquois (ARA) en stand by, esquissent une sorte de figure compliquée en forme de huit. Ils couvriront l’assaut si la zone devient « chaude ».

« BODY COUNT » FIN DU TOUR 2 : Pertes VC – 0 Pertes US - 0

Tour 3

Quelques secondes plus tard, une première vague de six slicks abordent la LZ en formation.


Les mitrailleurs de porte lâchent un bref tir de neutralisation sur les couverts suspects tandis que les Grunts de la compagnie Delta, casque vissé à fond et M16 sur rock’n’roll (tir en rafale), sautent des hélicos et foncent vers les taillis en bordure de la LZ.


La zone est heureusement « froide » et rapidement sécurisée, une deuxième rotation de neuf appareils peut se présenter sur l’aire de poser, éjectant les deux sections restantes. La compagnie Delta est au complet. L’insertion est un succès.

« BODY COUNT » FIN DU TOUR 3 : Pertes VC – 0 Pertes US - 0

TOURS 4

Une fois les hélicos dégagés, la zone redevient calme et silencieuse.
La compagnie Delta commence, elle aussi, à se déployer pour couvrir son secteur. La première section est dirigée vers la rivière d’où elle pourra établir le contact avec Alpha pendant que les deux autres obliquent en direction de la zone de jungle pour couper la fuite à d’éventuels ennemis.
De l’autre côté de la rivière, à l’affut dans les hautes herbes, une section Viêt-Cong du régiment 272D suit pas à pas la progression de Delta. Un par un, les bo-doïs se déploient le long des berges et attendent que la section US qui leur fait maintenant face offre son flanc. Au moment opportun, le sifflement de l’air caractéristique d’une roquette RPG2 fait se jeter à terre les hommes de la 3e section Delta, l’explosion précède le déchaînement des armes automatiques : bruit sec des AK47, puis le stacato des RPD auquel répondent les M16 et l’aboiement des M60. La fusillade s’intensifie jusqu’à atteindre le volume sonore d’une douzaine de marteaux piqueurs.


La riposte US est immédiate, aucun ennemi n’obtient l’avantage du feu. Craignant un barrage d’artillerie qu’ils savent imminent et dans l’incapacité de porter l’estocade au corps à corps à cause de la rivière, les Bo-Doï rompent l’engagement et disparaissent dans les hautes herbes aussi soudainement qu’ils étaient apparus. Il était temps : les deux autres sections de Delta manœuvrent à toute vitesse pour soutenir leurs collègues.


Toute la compagnie Delta ratisse les berges de la rivière, mais peine perdue, l’ennemi encore une fois s’est volatilisé.


« BODY COUNT » FIN DU TOUR 4 : Pertes VC – 0 Pertes US – 0

Tours 5

A gauche de Lai Thiêu, deux sections de la compagnie Bravo progressent vers la zone boisée couverte par une troisième déployée pour faire face à une présence suspecte qui se révèle être des cochons en maraude.


Face à Lai Thiêu, les grunts de Charlie s’apprêtent à pénétrer dans le village, une section en tirailleur couvre celle de gauche. Toujours en ligne, ceux qui marchent en tête attendant ceux qui rencontre des obstacles.

Une troisième section fini d’inspecter les taillis situés sur le flanc droit de la position.


Alors que les éléments de pointe pénètrent dans le village, la section d’appuis est littéralement prise à revers par une section viet infiltrée se dévoilant sur ses arrières. Aux munitions de 7,62 des AK47 se joignent celles de 12,7 tirées par une mitrailleuse lourde DShK : en quelque secondes, les tirs concentrés déciment le groupe de combat qui constituait le centre de la position d’appuis. Surpris et choqués, les survivants cherchent le couvert des broussailles qui leur font face.


 Au même moment, deux sections vietnamiennes déversent elles aussi un déluge de feu sur les hommes de la section de pointe aventurés dans le village. Deux autres groupes de combat US sont au tapis.


Résolus à pousser leur avantage, les Bo-Doïs intensifient leur feu sur Charlie, provoquant la perte d’un groupe supplémentaire…l’américain est littéralement pris dans la nasse.


« BODY COUNT » FIN DU TOUR 5 : Pertes VC – 0 Pertes US – 4

Tours 6

A l’autre extrémité du dispositif US, la compagnie Alpha, en liaison avec Delta, a encerclé la zone densément boisée ceinturée par la rivière et son affluent.

L’approche du cours d’eau, au travers d'une zone truffée de pièges, est particulièrement lente. Des mouvements suspects dans les fourrés mettent les nerfs des Gi's à rude épreuve, la bavure est évitée de justesse lorsqu’on s’aperçoit finalement qu’il s’agit de villageois venus s’abriter des combats.


A mesure que chaque groupe arrive à hauteur des berges, le chef de compagnie lui indique sa position. L’opération prend plusieurs minutes avant que la compagnie soit finalement prête pour franchir l’obstacle.


Mais au moment même où les premiers américains s’avancent vers le ruisseau, des mines claymores explosent fauchant les hommes du premier groupe, simultanément, une section viet émerge de ses tranchées camouflées à vingt mètres et ouvre le feu.


Un nouveau groupe de combat US est perdu.


Le chef de compagnie Alpha réagit promptement : la première section, excentrée sur le flanc gauche, se lance en avant pour déborder la position retranchée. La deuxième section riposte vigoureusement bien que sévèrement coiffée par le tir ennemi, elle lui fauche un groupe de combat. Sur le flanc droit, la troisième section tente de se rapprocher du site de l'embuscade pour apporter son soutien au reste de la compagnie.

La progression de la première section est tactiquement parfaite, le manuel d’infanterie appliqué à la lettre : chaque homme maintient la ligne à travers l’épaisseur des fourrés. Un pas après l’autre pour éviter les pièges, ils dépassent le flanc ennemi, un dernier bond les mène sur la position. Mais là encore, l’ennemi a décroché en emportant ses blessés…

« BODY COUNT » FIN DU TOUR 6 : Pertes VC – 1 Pertes US – 5

Tours 7

Sur le côté droit, la compagnie Bravo se porte au secours de Charlie en mauvaise passe.

Une section vient s’aligner sur le flanc des intrus qui se sont infiltrés sur les arrières du dispositif US, leur interdissant de fait toute possibilité de fuite.

L’observateur d’artillerie contacte le poste central de tir de la base d’appuis feu Barnett, située à six kilomètres. Au bout de quelques secondes, il obtient une réponse : « Armaggedon Two de Rover Four. Pour mission de tir, à vous ». Il communique la direction et l’emplacement précis de la cible à partir des coordonnées de la carte, puis suggère le type de projectile, la mise à feu et le réglage. « Coup parti » : Le premier obus de 105mm tombe non loin de la cible. « Plus à droite, 50, corrige l’observateur. A présent vous êtes bons. Tir d’efficacité ! »

Six obus explosent autours et sur la position Viêt-Cong en faisant trembler le sol. Une autre salve, puis une troisième. Les acclamations fusent dans les rangs de la compagnie Charlie. Sur quatre-vingt-dix écrans de télé mentaux, la cavalerie charge, les pionniers sont sauvés.

Pour faire bonne mesure, les hélicos d’appuis feu engagent à leur tour la section VC. Les ARA ouvrent le feu, labourant les taillis à la Minigun, criblant les rizières de roquettes. Des tirs de grenades 40mm achèvent de déchiqueter les taillis.


La section VC (trois groupes de combat et la DShK) est littéralement vaporisée.

A l’autre bout du dispositif US, une autre section VC est repérée par la compagnie Delta. Les Bo-Doïs ouvrent le feu les premiers, à moins de cent mètres. Les Américains ripostent.


Chacun perd un groupe de combat….

« BODY COUNT » FIN DU TOUR 7 : Pertes VC – 6 Pertes US – 6

Avec six groupes de combat au tapis, le chef de bataillon VC décide de rompre le combat pendant qu’il en est encore temps et décrocher fissa vers la frontière cambodgienne avant l'arrivée des B52.

De leur côté, les Américains, sérieusement épuisés, préfèrent en rester là et sécuriser leurs positions. Les EVASAN's sont demandées pour évacuer les pertes.