Bienvenue sur le blog du Shakko, groupement de joueurs au sein de l'association Rennaissance & Culture
(Sainte Geneviève des Bois dans l'Essonne). Le club, avec 35 ans d'existence , joue "HISTORIQUE" (du Moyen-âge à nos jours) et "FANTASTIQUE" ( Warhammer 40000, Warhammer Battle , Seigneur des anneaux ...) tous les samedis après-midi
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30 sept. 2021

Campagne de 1813, aux environs de Leipzig

18 Octobre 1813, la défection de certaines unités alliées de la France a laissé un vide dans les lignes des hommes de Napo. Le commandement russe y voit là l'occasion de percer la ligne ennemie et d'envelopper celles de ses unités engagées à droite, dans le village d'Ilmenau.

Il n'y a qu'à écraser la faible brigade d'infanterie, déjà fatiguée, envoyée dans l'urgence boucher les trous. Tâche normalement aisée car il a à dispo une division entière de cuirassiers… Le reste de la ligne de bataille reste de part et d'autre l'arme au pied, en réserve, d'autres combats importants et jusque là indécis étant censés se dérouler en dehors de la table de jeu…

Les cuirs se déploient, sauf un régiment inquiété par des tirs de flanc et voulant se soustraire à des pertes inutiles, et se jettent sur les carrés du 15ème léger, des 101ème et 122ème de ligne. Contre toute attente, malgré leurs points de malus, seul un bataillon français cède, les autres tenant bon, écueil solide contre la vague équestre.

La dispersion de la division de cavalerie lourde et le bon usage d'une batterie en soutien des carrés a permis de repousser la première attaque. Il n'y en aura pas d'autres, car le commandement français ayant jugé la gravité de la situation, y dépêche également 3 régiments de cuirassiers et un de carabiniers.

Ça aurait pu dégénérer en un gros combats de cavalerie, mais les français aux abois n'ont pas voulu gaspiller leurs réserves sans être sûr d'un coup décisif et les cuirassiers russes, désappointés par leur échec, intimidés par les nouveaux venus, retournent en bon ordre sur leurs positions initiales. Les fantassins russes ont bien pris Ilmenau, mais leur chef n'a pu réaliser l'encerclement espéré. Le repli de l'armée française se jouera donc ailleurs...





12 juil. 2021

Péninsule ibérique, région frontralière entre Espagne et Portugal : automne 1810

 L'attaque d'infanterie Française avait échoué.
Aller chercher un adversaire ayant soigneusement choisi sa ligne de défense sur des hauteurs escarpées, parmi les rochers et éboulis, buissons épineux et arbustes, était déjà difficile dès le départ, mais n'engager qu'une seule brigade au lieu d'attendre que les deux initialement prévues soient réunies c'était l'échec assuré.
Accueillis à courte portée par des feux serrés d'infanterie et d'artillerie, les fantassins de Napo redescendirent la pente bien plus vite qu'ils ne l'eurent montée.

 







Plus à l'aise en défense qu'en mouvement, et presque surpris de leur succès (nous ne sommes alors qu'en 1810), les Anglais prirent leur temps pour se décider à poursuivre leurs adversaires.






C'est alors que tout se bouscula.
L'aile gauche alliée, Espagnole, initialement à l'abri derrière ruisseau et murets de pierres sèches, décida sans ordres, par excès de zèle, de participer à la poursuite, mais tomba sur un corps polonais rejoignant les combats à marche forcée.
Pris de flanc et en « flagrant délit », sans protection, les bataillons Ibères furent vite balayés, laissant le centre gauche Anglais à découvert.



   




Ce « coup de maître » polonais inattendu, le déploiement enfin achevé à gauche de la 2ème brigade d'infanterie et l'arrivée de hussards et de dragons, remonta le moral des unités françaises en repli.









La première attaque avait échoué, mais la bataille n'était peut-être pas perdue.
Les unités britishs les premières engagées dans la poursuite, étaient également celles qui avaient subi le plus de pertes lors de l'assaut ennemi sur les hauteurs.
Les 33th, 69th, et 2 bataillons K.G.L., maintenant en plaine, furent logiquement immédiatement engagés par les Français ayant cessé leur repli.
Peu à l'aise en terrain découvert, déjà fatigués, deux bataillons furent mis en déroute,
tandis que la gauche et le centre Anglais (Légers, Riflemans, 4th, 28th, 79th Cameron Highlanders, 44th et 32th foot), manœuvrant difficilement, subissaient la pression franco polonaise.




















Une charge de dragons bien à propos dispersait le 79th écossais, en formation « flottante », lui-même embarquant ensuite l'unité de derrière…




















Tout cela, prometteur pour les Français, ne fut pourtant pas suffisant, car c'était sans compter sur la cavalerie Anglaise et la dernière brigade d'infanterie non encore engagée.
La cavalerie d'abord ; une fois sortie de la route dégagée par le génie et mise en bataille, les Hussards K.G.L. se jetèrent sur un bataillon Français, qui fut dispersé malgré sa résistance, tandis que les « Dragoons » venaient à bout d'une batterie déjà ramollie par l'artillerie à cheval de soutien.












Suivant juste derrière, sur leurs chevaux noirs, les « Dragoons Guards » restaient en dispo au cas où, de même que les « Light dragoons » K.G.L.



Gênée lors de sa descente de la colline mais gardant sa cohésion, la dernière réserve British se déploya au son des cornemuses.


 







42th Royal Highland, 1st Royal Scots, 92th Gordon Highlanders et 2th Foot Guards mirent la pression sur un centre/gauche Français maintenant trop étiré, constitué en partie d'Hanovriens, déjà déstabilisés par l'arrivée en face d'eux des frangins/voisins/cousins de la King.German.Légion (leurs échanges se limitèrent à des invectives, menaces, mais aucun coup de feu).




Seule alternative pour les Français face à cette poussée, le repli sur le village…
Avantage aux Anglais ...