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28 sept. 2011

La Bérézina, 28 novembre 1812



Un peu plus de deux mois après être entré dans Moscou la situation de l'empereur est devenu quelque peu compliquée. Ses troupes, d'environ 100 000 hommes dont seulement 1/3 sont en état de combattre, retraitent à travers la Russie. 


Le 23 novembre 1812, talonnée par Koutousov, la Grande Armée (ce qu'il en reste) arrive dans la ville de Borissov et doit franchir la rivière la Bèrèzina (largeur: 100 mètres ; profondeur : entre 2m et 2m30), de l'autre côté se trouve l'armée de Tchitchagov.


Après une importante manœuvre de diversion pour tromper les troupes russes qui «l'attendent» sur la rive droite, la traversée débute le 26, 15 km en amont, à l'aide de ponts de fortune...
Le 27 au soir l'empereur est sur la rive droite, cependant la journée du lendemain s'annonce perilleuse et décisive. Car Tchitchakov va bien finir par venir attaquer les français qui sont déjà sur la rive droite (combat que je vous propose), pendant que Koutousov et Wittgenstein les presseront sur leurs arrières..


On peut séparer la bataille en deux; celle qui a eu lieu sur la gauche des français pour la prise du village et celle du centre et de la droite dans la plaine ....

Concernant les combats dans le village et ses alentours : 

A situation désespérée, mesures désespérées, les troupes ayant pour mission de traverser le village sont commandées par de jeunes officiers fraichement nommés pour remplacer ceux mort au combat.
Et l'empereur est occupé ailleurs. L'assaut ce fera donc sans l'aide de « Papa » .

L'infanterie française et russe entrent en même temps dans le village et se retrouvent face-à-face. Des coup de feu éclatent, une batterie russe ,judicieusement positionnée pour empêcher d'autre bataillons d'entrer dans le village par la voie principale, fini par donner l'avantage et les troupes françaises sont repoussées sans ménagement hors du village. Tous cela sous l'œil désabusé d'une seconde brigade d'infanterie échangeant des coups de feu avec des bataillons russes essayant tant bien que mal de manœuvrer, après la traversée d'une petite rivière, pour déborder la gauche du dispositif français.



Nos deux jeunes chefs sont alors en mauvaise posture, mais l'envie de ne pas décevoir l'empereur, a moins que ce soit celle de ne pas dormir dehors ^^, les pousse à se réorganiser et relancer une attaque qui leur permet de reprendre une partie du village.


Heureusement pour les troupes russes, l'arrivée en renfort des grenadiers de Pavlov rééquilibre les forces de chaque côté.




Concernant les combats dans la plaines:


Au centre une brigade de la Garde ce déploie, sur sa droite, des reliquats de cavalerie légère, un peu de chasseurs, de dragons et quelques miettes de lanciers rouges. En face, la cavalerie russe ne se le fait pas dire deux fois et se lance sur l'ennemi. Les lanciers rouges sont surpris par les hussards et engagent le combat dans un bois sans formation et sans leurs lances.
Les dragons et chasseurs quand à eux ont bien du mal à faire le poids face aux cuirassiers d'Astrakan.




Pendant ce temps, son artillerie positionnée sur un élévation de terrain, la Garde s'avance dans la plaine enneigée. Les troupes russes, commandées par de jeunes officiers (décidément !) ont bien du mal à prendre la bonne décision. Gênées dans leur déploiement par la cavalerie, doivent-elles affronter les français au feu ou a la baïonnette ? en ligne ou en colonne ? ... Et que fait la cavalerie, ne devrait elle pas gêner l'avancée des bataillons français …


Bombardés par l'artillerie, fusillés par les chasseurs, de nombreux bataillons russes vont partir en déroute en aillant infligé des pertes minimes aux troupes françaises. Petit à petit c'est tout le centre russe qui recule devant la Garde.




En résumé l'effondrement du centre russe vas l'obliger à ce retirer du village où vont converger tout les efforts français. 


Le Français peut continuer sa retraite à travers la Russie ...