Bienvenue sur le blog du Shakko, groupement de joueurs au sein de l'association Rennaissance & Culture
(Sainte Geneviève des Bois dans l'Essonne). Le club, avec 35 ans d'existence , joue "HISTORIQUE" (du Moyen-âge à nos jours) et "FANTASTIQUE" ( Warhammer 40000, Warhammer Battle , Seigneur des anneaux ...) tous les samedis après-midi
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15 juin 2011

Biélorussie, à l'ouest de Bobruisk : juillet 1944.

Suite à l'offensive soviétique du 22 juin, La 4ème armée allemande n'existe plus...
Quelques groupes ayant échappé aux encerclements tentent de rejoindre les lignes amies.
Parmi ceux-ci, les hommes du Hauptmann Venger.
« Courage, les nôtres doivent être proches maintenant ; reste encore à traverser la forêt de Bielodek... »
« Vous n'y pensez pas Herr Hauptmann, et les partisans ? »
« C'est ça ou les T34 ; allons-y ! »...



Partisans, cosaques, commandos-paras du N.K.V.D., tireur d'élite, fantassins, étaient au menu côté soviétiques ; les allemands ayant eux à gérer deux sections de fuyards avec des éléments de soutien, une section de génie renforcée, et une faible compagnie d'infanterie chargée de recueillir l'ensemble.


 Aucun joueur n'avait une vue précise de la situation générale, la forêt de Bielodek étant plutôt dense, rendant les communications par radio difficiles, celles-ci étant dès lors péniblement assurées par des courriers.

Les seules certitudes pour chaque joueur en début de partie, étaient que du sud-est arrivait la déferlante soviétique, tandis qu'à l'ouest, de l'autre côté de la Ptitsch ( ! ) le front allemand tentait de se reconstituer.

 Les éléments en retraite, au centre, épuisés mais déterminés, talonnés par « Ivan » sûr de sa victoire, prirent la route la plus directe à travers la forêt.

Côté sud-ouest, des « pionnieren » devant miner les routes et faire exploser des caches et dépôts de munitions de « terroristes » récemment découverts étaient sur le départ, quand ils furent attaqués par plusieurs dizaines de partisans ; lesquels furent sèchement repoussés.


Les premiers accrochages eurent aussi lieu, à distance, entre les unités en repli et les éléments de pointe soviétique en poursuite.





 Les pertes ainsi subies et les véhicules abandonnés au bord des chemins sablonneux n'entamèrent pas la détermination des allemands en retraite …



 … en imposant même aux commandos-paras du N.K.V.D. (ancêtres des Spetsnaz).

 Ces derniers, dotés de matériel de génie et pourtant bien placés pour leur poser de sérieuses difficultés sur leur ligne de repli, leur laissèrent prudemment le passage.

  Un bref combat fut quand même engagé contre quelques groupes allemands velléitaires, mais sans pousser leur avantage, les paras préférèrent s'enfoncer dans les bois pour rejoindre les partisans.

 Il est vrai aussi que les landsers en position de recueil derrière la rivière, décidèrent de leur côté d'aller tendre la main à leurs camarades en difficulté, plutôt que de rester à attendre l'arme au pied la suite des événements.

 Ce mouvement, qui aurait pu poser problème aux commandos-paras, fut une décision heureuse car le contact fut vite pris avec les unités en repli.

 Un doublé fut même réussi, car en plus de soutenir les troupes en repli au centre, il fut possible de monter, au sud, et conjointement avec les unités du génie, une attaque décisive contre les partisans qui furent anéantis.

 Malgré la pression croissante venant de l'arrière et du côté nord, l'infanterie allemande était en passe d'échapper aux soviets, de même que les sapeurs ayant maintenant le champ libre.
Pas pour longtemps ; trop heureux de se replier, ils en oublièrent d'incendier le campement des « terroristes » malgré leurs lance-flammes et explosifs.

 Mal leur en pris, car c'est justement de ce point que déboulèrent des unités de cavalerie soviétique.
Harcelant, sur le seul chemin praticable, côté sud, les fuyards à coup d'obusiers de 76,2 hippomobiles, les cavaliers se lancèrent à leur poursuite à travers bois.



Reçus sèchement, une partie fut repoussée tandis qu'une autre, de concert avec les inévitables commandos paras ayant rallié au sud, fut bien près d'anéantir les « Feldgrauen » maintenant proches du salut.


 Ces derniers, se jetant dans la rivière sous le feu adverse purent rejoindre leurs lignes in extremis, les unités soviétiques les talonnant étant trop dispersées ou diminuées pour continuer la poursuite...
Avantage donc pour les allemands qui ont sauvé l'essentiel, la plupart de leurs hommes.




Avantage seulement, car les succès locaux obtenus en cet été 1944, à l'Est comme à l'Ouest, même importants, ne peuvent plus s'appeler « victoires »...

13 juin 2011

Etat de Virginie, mars 1863 - Fiction

2 petites forces d'avant gardes se retrouvent en face à face sur un terrain plutôt dégagé.


Les nordistes placent leur artillerie et une brigade d'infanterie face à la colline qui surplombe le futur champs de bataille. Alors que le gros de l'infanterie se tiens prête à pénêtrer dans les bois au centre. Et que les 2 régiments de cavalerie se trouvent sur le chemin traversant le terrain pour couvrir le flanc gauche.

Les sudistes ont placés toutes leur infanterie autour du chemin traversant le terrain pour profiter de l'espace dégagé et des protections offertes par les murs des champs de culture et des enclos. Alors que leur artillerie s'est placé sur leur flanc gauche.

Les 2 armées se mettent en mouvement.

La cavalerie nordiste se précipite vers l'enclos et prend position à l'abri des barrières de celui-ci. pendant que les infanteries respectivent se lancent vers l'avant.
L'infanterie nordiste effectue un repositionnement de ces troupes pour faire face à l'afflux de sudiste arrivant sur son flanc gauche.

L'artillerie sudiste après avoir pris position à droite d'un petit bois, est la première à faire parler la poudre.
L'infanterie nordiste touché, surprise dans son avance, ne tiens pas et fait un demi-tour précipité. Ce qui a pour effet, de mettre du désordre dans les troupes en cours de tranvasement de position.



Sur le flanc gauche nordiste, la cavalerie, qui s'était positionné pour accueillir les rebelles, subis de lourdes pertes avant de décrocher, en laissant, ce flanc fortement menacé.



Pendant ce temps, sur leur flanc droit, 2 régiments de cavalerie sudistes arrivaient à grand galop avec l'envie apparente de mettre à mal l'artillerie nordiste se trouvant sur les hauteurs.
C'est d'ailleurs à ce moment que le commandement nordiste se rendit compte que ces ordres n'avaient pas été suivi puisque toute l'infanterie, se trouvant avec l'artillerie, avait fait mouvement. Alors qu'il avait souhaité qu'il y en est qu'une partie. une estafette fut envoyé pour rétablir des troupes en appui de l'artillerie.


Au centre, l'infanterie sudiste percevant du mouvement dans les bois plutôt que d'aller plus en avant choisi de reculer pour obliger les troupes nordistes à sortir de celui-ci. Ce qui laissa tout latitude, aux troupes nordistes de se déployer dans ce bois et d'attendre !!! Tant et si bien que le statu quo s'intalla sur cette partie du champ de bataille.


Sur la partie gauche sudiste, le 1er bataillon de cavalerie se lança dans une charge à bride abattu dans l'espoir d'emporter l'artillerie qui commençait a sérieusement entamer son homologue sudiste.


Mais les tirs de contre-charge repoussent ce bataillon derrière le 2ème bataillon de cavalerie.

Ce 2ème bataillon se lança à son tour dans une charge. Il passa les tirs de contre-charge pour arriver aux contacts. Mais seulement, l'infanterie nordiste avait eu le temps de revenir et de se mettre en position pour soutenir son artillerie. L'assaut fut infructueux. La cavalerie sudiste ne représentait plus une menace et préféra se replier vers les arrières. Ce côté du champ de bataille était aux mains des nordistes.




Sur l'autre flanc, les sudistes poussaient de plus en plus et obligaient les nordistes à reculer.
Malgré l'arrivé de troupes nordistes pour essayer d'enrailler cette avance adverse, la situation était de plus en plus délicate. Et les nordistes étaient en train de perdre ce flanc petit à petit.



A ce stade de la bataille, difficile de dire qui avait pris l'ascendant ! Les lignes était en train de tourner :!:


Il va falloir attendre la prochaine pour le savoir :wink:

4 juin 2011

Omaha Beach, Fox green : 6 Juin 1944


On sait que le bombardement aérien et naval n'a pas affecté les défenses de plage.
Les bunkers les plus importants ont été repérés bien sûr depuis longtemps par l'aviation, ou signalés par la résistance, mais la construction récente de nombreux petits ouvrages ainsi que l'arrivée de la 352ème division sont passées inaperçues ou ont été négligées.


Résultat, mis en alerte par les bombardements, en position dans ses tranchées et blockhaus, derrière ses barbelés, champs de mines, murs antichar..., l'allemand attend.


Une première vague de 9 barges s'approche.
Pas de batterie lourde sur Fox Green, mais des coups de mortiers de 120mm qui se perdent dans l'eau, et un tir direct de 88 assassin qui explose tout l'avant de la barge de droite, privant une compagnie de la première vague de son commandement.




Comme dans les films, les rampes des embarcations s'abaissent, les premiers groupes descendent, et simultanément font crépiter les crêtes jusque là silencieuses.



F.M., M.MG., 75 d'infanterie, 75 P.A.K., mortiers de 81mm s'en donnent à cœur joie, d'autant que les américains ont choisi de débarquer groupés sur leur côté gauche, pour éviter les bunkers les plus dangereux et aussi bénéficier de ce côté du surnombre .
L'opportunité est cependant offerte à l'allemand de pouvoir concentrer le tir de ses pièces dispos sur cet axe .







Plusieurs sections d'infanterie sont ainsi bloquées, soit par de mauvais tests de moral suite aux pertes (1/3 voire la moitié pour certaines d'entre elles), soit parce qu'ayant pris l'option tactique de se mettre en « position de sauvegarde » (meilleur abri, mais pas de possibilité ni de bouger ni d'engager le combat).
Néanmoins, l'élan n'est pas complètement brisé, et certaines unités d'infanterie U.S. progressant par des angles moins battus que d'autres, arrivent aux réseaux de barbelés et aux premiers bunkers.





A la 2ème initiative U.S., un destroyer vient soutenir le débarquement d'une deuxième vague avec ses 6 pièces de 152 mm, sur des objectifs repérés par un D.L.O. au sol, tandis que les unités d'appui rescapées de la 1ère vague, maintenant en place, prennent à partie les diverses positions allemandes.
Sous un feu allemand plus dilué, certains bunkers finissent par être neutralisés, tandis que des brèches sont faites dans les réseaux de barbelés, ouvrant des passages vers les hauteurs de la plage.








Une contre-attaque allemande se met en place, une section d'infanterie U.S. se retrouve coincée dans un champ de mines, mais avec le débarquement d'une troisième vague d'assaut et un soutien maintenant important (destroyer, mortiers et mitrailleuses) il y a peu de chances de rejeter les G.I's à l'eau, tandis que les défenses encore intactes mais orientées vers la mer sont condamnées à être tournées...