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12 juil. 2021

Péninsule ibérique, région frontralière entre Espagne et Portugal : automne 1810

 L'attaque d'infanterie Française avait échoué.
Aller chercher un adversaire ayant soigneusement choisi sa ligne de défense sur des hauteurs escarpées, parmi les rochers et éboulis, buissons épineux et arbustes, était déjà difficile dès le départ, mais n'engager qu'une seule brigade au lieu d'attendre que les deux initialement prévues soient réunies c'était l'échec assuré.
Accueillis à courte portée par des feux serrés d'infanterie et d'artillerie, les fantassins de Napo redescendirent la pente bien plus vite qu'ils ne l'eurent montée.

 







Plus à l'aise en défense qu'en mouvement, et presque surpris de leur succès (nous ne sommes alors qu'en 1810), les Anglais prirent leur temps pour se décider à poursuivre leurs adversaires.






C'est alors que tout se bouscula.
L'aile gauche alliée, Espagnole, initialement à l'abri derrière ruisseau et murets de pierres sèches, décida sans ordres, par excès de zèle, de participer à la poursuite, mais tomba sur un corps polonais rejoignant les combats à marche forcée.
Pris de flanc et en « flagrant délit », sans protection, les bataillons Ibères furent vite balayés, laissant le centre gauche Anglais à découvert.



   




Ce « coup de maître » polonais inattendu, le déploiement enfin achevé à gauche de la 2ème brigade d'infanterie et l'arrivée de hussards et de dragons, remonta le moral des unités françaises en repli.









La première attaque avait échoué, mais la bataille n'était peut-être pas perdue.
Les unités britishs les premières engagées dans la poursuite, étaient également celles qui avaient subi le plus de pertes lors de l'assaut ennemi sur les hauteurs.
Les 33th, 69th, et 2 bataillons K.G.L., maintenant en plaine, furent logiquement immédiatement engagés par les Français ayant cessé leur repli.
Peu à l'aise en terrain découvert, déjà fatigués, deux bataillons furent mis en déroute,
tandis que la gauche et le centre Anglais (Légers, Riflemans, 4th, 28th, 79th Cameron Highlanders, 44th et 32th foot), manœuvrant difficilement, subissaient la pression franco polonaise.




















Une charge de dragons bien à propos dispersait le 79th écossais, en formation « flottante », lui-même embarquant ensuite l'unité de derrière…




















Tout cela, prometteur pour les Français, ne fut pourtant pas suffisant, car c'était sans compter sur la cavalerie Anglaise et la dernière brigade d'infanterie non encore engagée.
La cavalerie d'abord ; une fois sortie de la route dégagée par le génie et mise en bataille, les Hussards K.G.L. se jetèrent sur un bataillon Français, qui fut dispersé malgré sa résistance, tandis que les « Dragoons » venaient à bout d'une batterie déjà ramollie par l'artillerie à cheval de soutien.












Suivant juste derrière, sur leurs chevaux noirs, les « Dragoons Guards » restaient en dispo au cas où, de même que les « Light dragoons » K.G.L.



Gênée lors de sa descente de la colline mais gardant sa cohésion, la dernière réserve British se déploya au son des cornemuses.


 







42th Royal Highland, 1st Royal Scots, 92th Gordon Highlanders et 2th Foot Guards mirent la pression sur un centre/gauche Français maintenant trop étiré, constitué en partie d'Hanovriens, déjà déstabilisés par l'arrivée en face d'eux des frangins/voisins/cousins de la King.German.Légion (leurs échanges se limitèrent à des invectives, menaces, mais aucun coup de feu).




Seule alternative pour les Français face à cette poussée, le repli sur le village…
Avantage aux Anglais ...