Bienvenue sur le blog du Shakko, groupement de joueurs au sein de l'association Rennaissance & Culture
(Sainte Geneviève des Bois dans l'Essonne). Le club, avec 35 ans d'existence , joue "HISTORIQUE" (du Moyen-âge à nos jours) et "FANTASTIQUE" ( Warhammer 40000, Warhammer Battle , Seigneur des anneaux ...) tous les samedis après-midi
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28 févr. 2009

La bataille de Paris, mars 1814.

Le 30 mars 1814 les Maréchaux Moncey et Mortier et Marmont s'appretent à jouer leur va-tout face aux alliés pour défendre Paris, ils connaissent la portée symbolique de cette bataille car à 1 contre 10 les Français n'ont aucune chance de l'emporter, mais il est hors de question que la capitale du premier Empire se rende sans combattre!
les Français font face à 3 insufifisances, les troupes, l'armement et les fortifications...
les Alliés arrivent devant Paris le 29 mars, les combats ne commencent que le lendemain.
Ils ont laissé en arrière de nombreuses troupes pour prévenir un retour de Napoléon.

Le rapport de bataille:
Cette partie s'interessent plus particulièrement aux combats que Marmont mena avec les généraux Ricard et Lagrange, face aux troupes russes de Barclay de Tolly, aux alentours du Près St Gervais, entre Bagnolet et Pantin.

Les troupes françaises sont dirigées par Giò et JC, les russes par Thierry et Mickael.
Cette partie s'est jouée en utilisant les règles italiennes amandées de "Aquile" et des figurines 28mm de marques Foundry, Front Rank et Perry.

 Dès le début des hostilités, les Français prennent l'initiative et gagnent des positions défensives, occupant maisons, villages, murets, champs....


Sur la droite française, les combats opposent essentiellement Giò à Thierry.
La batterie de 12 livres française se déploit en position en bordure d'un champ et commence à cracher la mort sur les grenadiers russes, en quelques salves c'est un vrai massacre qui se matérialise...un bataillon recule, un autre s'enfuit, un troisième se fait anéantir sur place...l'attaque frontale d'un batterie lourde fut fatale à ces fantassins...une batterie russe essaya de les soutenir...mais trop tard!

de son coté la cavalerie légère farnçaise, representé par quelques escadrons du 7ème Hussard charge des cosaques en tirailleurs et les repoussent au loin, de retour dans leurs lignes, les hussards surprennent de flanc une unité d'infanterie ennemie et la mettent en déroute, dans la foulée, ces cavaliers intrépides n'hésite pas à essayer de surprendre de la meme manière un second bataillon russe, ce dernier réussissant à former un carré in extremis bloquent la charge et les cavaliers fourbus renoncent à cette nouvelle proie!


l'infanterie française rangée en ligne, reste statique en position défensive et n'a aucunement besoin d'intervenir, tout se règle à coup de canons et de sabres...seul un bataillon léger qui préside un petit bois sur l'extrémité de la ligne française fait le coup de feu sur les cosaques de retour qui tentent de contourner la ligne farnçaise, les cavaliers tombent, mais persistent dans leur avancée, meme s'il leur sera trop tard pour intervenir sérieusement dans la bataille.


Sur la gauche du dispositif français, qui oppose Mickael à JC, l'infanterie prend position, l'ennemi se forme en colonne et monte à l'attaque avec détermination, soutenu par une batterie de canons de 6 livres russe, le premier choc va avoir lieu!
Après l'échange de quelques salves de mousquets, l'attaque se concrétise! les français ajustent leurs tirs retenus jusqu'au dernier moment et provoquent de nombreuses pertes dans les colonnes ennemies! cela provoque la fuite d'un premier bataillon de fantassins russes, effrayés par l'importance des pertes subies!
Mais lors de la seconde attaque, un bataillon français fini par etre anéanti par 2 bataillons russes, cependant les autres fantassins français retranchés dans le village, les maisons et derrière des murets, finissent par mettre en déroute un second bataillon sous leurs feux croisés!


A la fin de l'engagement, les Russes ont perdu 4 bataillons, les Français un seul, on peu donc logiquement leur accorder la victoire sur la base d'une belle stratégie défensive, aidé par une belle réussite aux tirs!

Paris est pour l'instant sauvée, tout au moins sur ce front ci! mais que peuvent à terme les 6000 défenseurs de Paris face à 70.000 adversaires déterminés?

18 févr. 2009

Rendez-vous à Chonui, 9 juillet 1950.

Aux premières lueurs de l’aube du 9 juillet 1950, les quatre cent trois GI’s du 21st US Regiment, épuisés et désorientés, émergent de leur trous d’homme creusés à la hâte à flanc de colline tout près du village coréen de Chonui situé le long de la route principale reliant les localités de Chonan et Choch’Iwon.


Beaucoup d’entre eux se trouvent "affectés" par la consommation d’eau insalubre, tous sont martyrisés par les moustiques.


Arrivé dans la péninsule depuis à peine trois jours avec le 3e bataillon du 21e régiment, le colonel Stephens a rejoint sur place le 1/21 du lt-colonel Smith.


La mission immédiate assignée au régiment consiste à tenir une série de verrous le plus au nord possible sur la route de l’ennemi, et de rééditer l'opération du 5 juillet à Osan. Il s’agit en effet gagner un maximum de temps (4 jours au moins) avant que le reste de la 24e division US puisse établir une ligne de défense digne de ce nom sur la rivière Kum.


 Stephens ne dispose pour ce faire que des 1er et 3e bataillons (Lt. Colonels Smith et Jensen) eux-mêmes aux 2/3 de leurs effectifs. Son 2e bataillon, convoyé via la mer du Japon avec le reste de la division et le matériel lourd, vient à peine de débarquer au port de Pusan. Il peut néanmoins compter sur les trois batteries (deux de 105 et une de 155mm) du 11th Field Artillery Battalion, sur une compagnie de blindés du 78th Heavy Tank Battalion (en fait constituée de chars légers M24-Chaffee !), et enfin (mais surtout) de la puissante couverture aérienne fournie par les jets du 35th Figther-Bomber Squadron. Opérant sous le contrôle du 3th Tactical Air Control Command, les F-80 Shooting Star basés sur l’aéroport de Daejon ont déjà causé de sérieux problèmes à l’armée populaire, lui prélevant un lourd tribu en chars et en camions de transports et de ravitaillement.


Peu après 7 heures du matin, les vigies des avant-postes signalent des bruits de moteurs suspects en provenance de Chonui. L’épais brouillard opaque qui recouvre le fond de la vallée et les fumées émanant encore des ruines du village bombardé la veille par l’aviation ne permettent pas aux observateurs US de distinguer immédiatement la colonne composée de 12 blindés T-34/85 qui fonce dans leur direction.


Dans le sillage des tanks du 203e régiment blindé de l’armée populaire (APC), trois bataillons du 7e régiment d’infanterie nord coréen se déploient pour passer à l’attaque. La présence des Américains n’est en effet pas passée inaperçue aux éléments de reconnaissance qui ont, durant la nuit précédente, soigneusement relevé le dispositif hâtivement mis en place par les hommes de Stephens.


Le colonel Kim, qui connait son affaire, a décidé de procéder comme à l’accoutumé depuis le début de cette campagne : deux de ses bataillons se sont infiltrés dans les collines pour envelopper les flancs de la position adverse. A l’heure H, un pilonnage réduit mais précis fourni par ses automoteurs SU-76 donnera le signal du départ de l’attaque : pendant que les deux bataillons infiltrés déborderont les flancs des défenseurs, les blindés ouvriront la voie au troisième bataillon qui s’engouffrera dans la brèche. Son seul soucis est la présence accrue, depuis quelques jours, des avions alliés dans un ciel jusque là dominé par les Yaks et Sturmovick de l’armée populaire.


 Lancé à toute vitesse, la colonne de tanks couvre rapidement les 500 mètres qui la séparent des premiers postes de combat US au moment même où le rideau opaque de la brume se dissipe. Située sur les berges de la rivière Dong-Ju à proximité d'un pont, la section de canons sans recul de 75mm du sergeant Bixler attend le dernier moment pour ouvrir le feu sur le premier des monstres d’acier. Mais les munitions de ses deux pièces ne possèdent qu’un potentiel antichar négligeable. Malgré ses coups au but, les obus ripent sur la caisse inclinée du blindé made in Russia sans même perturber les quatre tankistes qui composent son équipage.


Dans le sillage du premier T34 qui poursuit sa route, le second char ouvre le feu sur la position de Bixler qui, pris de panique, décroche avec ses hommes dans les hautes herbes et cherche le couvert d’un bosquet d’arbres situé à quelques dizaines de mètres.


Au même moment, le camarade Ryu, commandant le premier bataillon (négligeant l’effet des balles d’un sniper ambitieux), retrouve au point de rendez-vous fixé les éclaireurs de la section de reconnaissance chargée d’ouvrir la voie à ses trois compagnies. Le sommet de la colline qui constituait son premier objectif est vide d’ennemi mais il peut apercevoir, en contrebas sur sa droite, deux compagnies d’infanterie US abandonnant l’abri de leurs retranchements pour se dérober à l’avance surprise des T34 et reculer dans une zone cultivée (moins bien protégée mais permettant de se cacher plus aisément).


De l’autre côté de la route, un second bataillon nord-coréen progresse rapidement en couvrant les sommets qui dominent le versant est de la vallée.

Devant Chonui, le Lt colonel Tchoï, (en disgrâce politique depuis qu’il a déclaré avoir préféré le tabac blond des clopes sud-coréennes prises sur l’ennemi au composé d'ersatz qui sert de tabac aux cigarettes nord-coréennes de la marque Alilang) attend impatiemment les camions qui lui ont été promis par le colonel Kim.

Poursuivant son avance, la section blindée de tête s’engage sur le pont enjambant la Dong-Ju au moment même où, dans le ciel, apparaissent trois Shooting Star « Silver Ghost » piquant droit sur leur cible à plus de 600 klm/h. Une bordée de 24 roquettes vient encadrer la section de T34 nord-coréenne. La carcasse enflammée d’un char vient obstruer le passage, tandis que les deux autres parviennent à s’engager sur le pont resté miraculeusement intact.


Sur le bas côté de la route, deux bazooka teams émergent du fossé où ils se tenaient en embuscade pour tenter, à leur tour, de stopper la percée blindée. Au début de la guerre de Corée, une version plus puissante d'un calibre de 89mm, correspondant à celui du Panzerschreck, fit son apparition sous le nom de Superbazooka (M.20), mais ce modèle étant encore dans les soutes des cargos en mer du Japon, le 21st Regiment était doté de l’ancien modèle datant de la seconde guerre mondiale (M.9).


A moment ou les deux chars survivants débouchent du pont, un salve d’artillerie (105 et 155mm) en déchenille un qui stoppe sur le bas côté pour être immédiatement évacué par son équipage. A cinquante mètres, les lance-roquettes ajustent et tirent. Le dernier T34 qui ouvrait la marche est stoppé net à son tour. L’espoir renaît dans les rangs du 21.


Mais cette éclaircie ne dure pas, l’infanterie APC progresse (lentement) sur les versants des collines qui bordent la route. A droite, couvert par le feu de ses mortiers et des mitrailleuses, le premier bataillon du 7e Rgt. engage le 1/21 du Lt. Colonel Smith.


Ces derniers, après avoir évacué leurs retranchements et retraité à découvert au milieu des rizières, ont finalement trouvé refuge dans les champs d’orge qui surplombent la Dong-Ju. « Matraqués » par le pilonnage des SU-76 et sous la menace d’un bataillon de vétérans de l’APC, les « bleus » du 1/21 décrochent section par section au désespoir du Lt. Colonel Smith.


A droite, les trois compagnies du 3e bataillon APC sont prises à parti par les armes lourdes du bataillon de Jensen (canons sans recul, MG.30 et mortiers de 80).


Devant Chonui, le Lt. Colonel Tchoï voit enfin apparaître les premiers camions qui doivent convoyer son bataillon en direction de Choch’iwŏn. Mais l’embarquement prend un temps certain (les ordres tardent à lui parvenir et ses chefs de compagnies, peu enclins à partager la mauvaise réputation de leur chef, préfèrent attendre une confirmation directe du colonel commandant le régiment).


Avec une heure de retard, le convoi s'ébranle enfin.


Alors que le bataillon de Smith semble sur le point de céder, celui de Jensen reste curieusement inactif, bien en retrait de ses retranchements. Dubitatif quant à la possibilité d'arrêter l'ennemi sur la route, ce dernier est resté à couvert sur les hauteurs d'où il estime être en capacité d'arrêter l'aile gauche du 7e régiment de l'APC.

Voyant son premier bataillon fléchir, son deuxième bataillon trop éloigné de la route pour intervenir, le colonel Stephens décide de jouer sa dernière carte en engageant la compagnie de Chaffee qu'il tenait en réserve.


Une dernière intervention massive et meurtrière de l'aviation sur la colonne blindée permet aux Américains de profiter d'un cour répit pour tenter de décrocher, en espérant que les M-24 puissent couvrir l'évacuation.


La route de Choch’iwŏn est ouverte pour l'APC. Le sort de Daejon se jouera sur la rivière Kum.

1 févr. 2009

Kline, 8 décembre 1941.


Il fait – 25 °, et les landsers pétrifiés de froid ne réalisent pas l’importance de la récente attaque japonaise sur « Pearl Harbour », et de la déclaration de guerre du Reich aux U.S.A.



Pour eux, seule l’offensive de la 30ème armée soviétique et les conséquences de l’effondrement de la 36ème division d’infanterie motorisée de la Wehrmacht sont dignes d'intérêt, car certaines unités sont déjà encerclées dans Rogatchevo, ouvrant de fait aux troupes rapides sibériennes la route de Kline au Nord-Ouest de Moscou.
L’allemand, avec sa célérité habituelle, malgré les problèmes techniques liés au froid et contre lequel hommes et machines ne sont pas préparés, a rameuté des éléments mobiles des 1ère , 5ème, et 7ème P.Z. divisions.


L’objectif est de rejoindre les unités encerclées et ensuite d’y fixer le plus de troupes soviétiques pour enrayer leur avance, selon la tactique du « hérisson ».

De l’autre côté, les « rouges » doivent rapidement venir à bout des encerclés pour continuer leur progression et en même temps se prémunir contre un retour en force ennemi.
En fait, tout dans l’urgence et pour les deux camps !...


« Nombreux blessés, les munitions viennent à manquer. Des renforts de chars ont été entendus cette nuit venant du nord. Tirs de harcèlement toute la nuit. Nous nous attendons à une journée difficile… »

Ce message des « assiégés », reçu par la colonne de secours, motiva les équipages des PZ 2, PZ 3 et PZ 4.


Rejoignant les panzer-grenadiers d’accompagnement ayant sécurisé la zone de départ, et après un déploiement difficile à cause du terrain, ils furent vite engagés par les points de résistance chargés de les contenir.



Ce rôle de fixation, coûteux face à des équipages de panzers aguerris fut cependant efficace, retardant leur avance vers la ville, au grand dam des landsers encerclés aux prises avec un adversaire montant en puissance.
Ces premiers combats retardateurs eurent aussi pour effet de donner le temps à une modeste compagnie de chars (T 26, « Mathilda », « Valentine » ) de monter sur la ligne de front, et à une batterie de 76,2 de se positionner de la meilleure façon, tandis que les panzer-grenadiers d’accompagnement, après un début de mouvement sous le feu adverse, marquèrent le pas en attendant que les chars ouvrent la route.



Ayant maintenant des adversaires en face et sur les côtés, les chars allemands furent au final arrêtés par un dernier point de résistance en lisière d’un bois, les premiers engins étant parvenus à 8/900 mètres des bâtisses de la ville.


« Tenez bon ! » leur avait-on dit.


Oui, mais contre un adversaire supérieur en nombre et encouragé par la retraite allemande, stimulé par ses chefs et combattant avec acharnement, soutenu par des obusiers et un lance-flammes, que pouvaient espérer les sections de la Wehrmacht encerclées dans les ruines de Rogatchevo ?




L'arrivée des chars.
Encouragés par les échos du fracas des armes presque aux portes de la ville, les hommes gelés luttèrent derrière les murs noircis, les restes de portes, les caves, dans les gravas…, allant même jusqu’à contre-attaquer.


Ce n’est que quand les bruits de combat aux abords de la ville s’estompèrent, mettant fin aux espoirs de la venue de renforts et que les dernières munitions furent tirées que les survivants cessèrent le combat.

Suite à la bataille de Moscou, et pour la première fois depuis 1939, des dizaines de milliers de soldats allemands sont ainsi capturés.
Le doute s’installe dans le haut commandement Hitlérien, alors que le Reich doit vaincre à tout prix à l’Est avant la montée en puissance des U.S.A…