Flux et reflux, positions très mouvantes.
Un groupe motorisé britannique, en repli, espère faire halte à l'oasis de Blarjah.
D'après les dernières infos reçues, il est occupé par des unités amies après les avances de ces derniers jours.
En fait non, une unité du DAK le tient depuis quelques heures.
Les "landsers" sont de leur côté persuadés que les arrivants sont des compatriotes revenant sur leurs bases, après un raid accompli sur les lignes britishs.
Les matériels changeant souvent de propriétaires, avec en plus l'heure très matinale, ajoutent à la confusion dans chaque camp...
Réalisant rapidement que la situation n'est pas celle espérée, les Anglais réagissent les premiers.
Les Allemands, plus lents, mettent davantage de temps à se mettre en ordre de combat.
Les tirs tournent vite à l'avantage des britishs, surtout grâce à leurs excellentes automitrailleuses Humbert, la plupart des quelques engins et pièces lourdes allemands dispos étant vite réduits au silence.
Cependant, prudents (comme souvent), les Anglais, ne voulant pas contourner l' oasis ou s'y engager trop précipitamment, laissent l'occasion aux Allemands d'évacuer leurs positions avant encerclement, sauvant ainsi le principal, leurs hommes...
L'anglais gagne, mais l'allemand a pu s'échapper...