Une arrière-garde française prise entre la nécessité de rallier le gros du corps d'armée, et la mission d'interdire l'accès des ponts de Villiers aux unités de pointe russes.
Les Français, infanterie et cavalerie légère plus une batterie de 8 en manque de chevaux allaient devoir combattre.
Dans leur soif d'en découdre, uhlans lituaniens et hussards français se jetèrent les uns sur les autres, sans même prendre le temps de charger.
L'avantage en revint aux Baltes, plus nombreux et menés par leur général.
Un autre bataillon français eu moins de chance, dispersé par les hussards russes malgré le soutien de la batterie de 8.
Les cavaliers français passèrent donc la main à un bataillon du 6ème léger lequel, en carré, fit front d'un côté aux lanciers, de l'autre aux chasseurs voulant prendre le pont en colonne de marche, tout en essuyant les tirs à bout portant de la batterie à cheval.
La route de repli fut protégée par un maigre régiment de chasseurs à cheval faisant face à 5 stonias de cosaques, lesquels pourtant deux fois plus nombreux ne risquèrent pas l'affrontement.
Un bataillon du 79ème de ligne, n'ayant pas donné, en profita pour quitter le champ de bataille.
Malgré une vaillante résistance, les français abandonnent un bataillon et une batterie à l'ennemi, qui de plus prend possession des ponts et du village à relativement peu de frais …
Bel engagement. Mais où est Napo?
RépondreSupprimerA Saint Dizier, plus au sud il me semble : )
SupprimerArg!! On y a cru...la retraite s'annonce difficile! Beau rapport...
RépondreSupprimerjolie escarmouche , pas facile pour les français en 14
RépondreSupprimerOui. Comme disait Bonap :
Supprimer"Nous allons tenter la fortune avec ce que nous avons. Peut-être nous sera t'elle favorable"