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26 oct. 2022

Prélude à Borodino, septembre 1812

Un assaut français contre l'une des positions de la redoute de Chevardino, 6 septembre 1812, a bien mal débuté.

Une copieuse batterie de 12 de la garde russe a attendu la proximité des premiers bataillons français pour donner toute sa mesure, aidée en cela par de redoutables chasseurs de loups et d'ours, les Sibériens du régiment des chasseurs de la garde dissimulés au départ dans les marais.

Feu intense donc, pertes, flottement et désorganisation des unités françaises... Le commandement russe tente de transformer l'essai en y jetant une brigade de dragons.

Deux carrés mal formés sont ainsi mis en déroute.

L'affaire aurait pu tourner au désastre si une division des cuirs de Napo n'était entrée sur la table, découplant sa brigade de gauche pour faire face aux dragons. 

Ceux-là, déjà dispersés en combat, sont facilement repoussés, les chevaux-légers lanciers faisant de leur côté la chasse aux … chasseurs de la garde.

Deux batteries de 12 de la garde ont été également introduites d'urgence pour faire de la contre-batterie sur la redoute, avec cependant peu d'effet.

Le gros de l'infanterie des deux camps tardant à arriver sur le champ de bataille, il revient donc à la cavalerie lourde l'honneur d'occuper le terrain. 

Les Russes relèvent le gant et déploient également une division de cuirassiers dont une brigade de la garde.

Rare choc frontal, violent, entre carabiniers français et chevaliers gardes russes, les premiers s'inclinant face aux seconds, qui finiront par tout emporter avec le soutien des cuirassiers de la garde en second échelon.

Une brigade d'infanterie française survenant sur la droite aurait pu jouer davantage les trouble-fête, en faisant office de brise-lames face aux cuirs russes, ceux-ci n'étant pas soutenus par l'artillerie montée ou la cavalerie légère, mais se limitera, la ligne en carrés les légers en tirailleurs, à effectuer de sévères tirs d'enfilade sur la deuxième brigade de cuirassiers Russes.

L'infanterie du Tsar apparaissant maintenant à gauche, la prise de la redoute est remise en question, le Français n'ayant plus assez d'unités fraîches dispos pour une telle tâche…

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