Volkerbirn est un petit comptoir fortifié des Antilles contrôlé par la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales au sud de la mer des Caraïbes. Ces derniers temps la place connut une forte croissance commerciale lui procurant des richesses conséquentes. Mais l'état des murailles et des défenses côtières s'est grandement dégradé par manque de budget et de moyens consentis par la chambre des actionnaires à Amsterdam.
Cette occasion était trop belle pour les pirates de l'Aube et quelques autres groupes de flibustiers séduits par l'idée d'un raid.
Au cours de la nuit, les pirates ont profité de l'obscurité pour capturer les fortifications et en chasser les gardes. Ils réussirent même à pousser l'audace jusqu'à rallier à eux les prisonniers libérés de leurs geôles.
Alarmés, les Hollandais rassemblent dans la précipitation les quelques troupes disponibles, composées des gardes encore présents dans la place et de miliciens du bourg voisin, ainsi qu'une flotte mouillant à proximité. Leur but est clair : repousser les pirates, ne faire aucun prisonnier et reprendre coûte que coûte le butin subtilisé.
La bataille fait rage. Les forbans parviennent à prendre le large mais abandonnent des troupes au sol, dont le combat désespéré vient ensanglanter les rues de Volkerbirn.
Au terme de cette journée sanglante, on dénombre pas moins de deux mille cinq cents morts, blessés graves ou disparus tout camps confondus. Les pirates s'échappent avec un navire marchand rempli du butin mais en laissant quatre vaisseaux armés : une frégate, un sloop, un brick et une corvette. Coté hollandais, on compte la perte d'une frégate et d'un sloop mais surtout des fortifications fortement endommagées. Certes, ces dégâts viendront encore creuser le déficit budgétaire de la Compagnie mais au moins la place est-elle de nouveau sous contrôle.
Un jeu super. Magnifique les flottes et le terrain!
RépondreSupprimerCordialement, James
J'ai vraiment apprécié votre article. Votre point de vue est rafraîchissant. Continuez votre excellent travail et écrivez davantage.
RépondreSupprimer