Encore un furieux combat en cet automne 1813 entre les Russes et les Français.
Sur un terrain assez vallonné, « mité » de nombreux villages et fermes, le combat commença par un quiproquo entre l’aile gauche française et le commandement en chef, ce dernier donnant un objectif d’attaque tout en voulant la temporiser, mais sans le préciser à ses subordonnés.
S’ensuivit alors une attaque de quatre bataillons français, suisses et chasseurs, dans des vergers, sans soutien, contre une position tenue, dans un temps par un bataillon de chasseurs vite repoussé, mais également couverte par une brigade de cavalerie, avec quatre « stotnias » de cosaques et le régiment des cuirassiers d’Astrakan, le tout soutenu par une batterie de 10 pièces de 6.
La tasse étant amère, il fallut cependant la boire*.
Avec des pertes et malgré les contre-attaques de la cavalerie russe, la position fut en partie conquise par les Français.
A l’aile droite, un autre régiment français fut lancé contre la gauche russe, là aussi sans soutien, l’artillerie française étant placée trop en arrière des premières lignes, à la différence de son homologue russe, pour être efficace.
Fusillés en arrivant à un contre un en mêlée sur des habitations aménagées pour la défense, l’échec des bataillons français était certain, tandis que le centre russe était verrouillé par une batterie de 10 pièces de 12 avec de chaque côté des bataillons déployés en ligne.
Malgré quelques manœuvres d’intimidation, la cavalerie française, lanciers et hussards, activée tardivement n’a eu aucune influence sur le déroulement de la partie.
Avec un avantage sur le terrain, les Français (J.C. et J.F.), au décompte des pertes ont néanmoins perdu la partie. Les Russes de Franck sont vainqueurs.
*Marcel Dupont, « cavaliers d’épopée ».
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