Les équipes étaient ainsi constituées:
France: Mickael, Pierrot, J.C,Thierry et Nico
Russie: Giò, J.F, Steph, Jessie et Totophe
Les Français retranchés aux alentours de la ville attendent l'arrivée des Russes dont l'avant garde a été repérée par un avant-poste de chasseurs à cheval.
Gouvion St Cyr décide de ne pas enfermer ses troupes dans la zone urbaine et de surprendre Tolstoi en déployant les soldats français dans la plaine.
Le plan russe est cependant très étudié, Tolstoi et ses généraux savent qu'ils n'ont pas l'avantage du nombre et décident de concentrer leur attaque sur le centre français en y envoyant le meilleur de leur infanterie constituée de Grenadiers vétérans.
la cavalerie légère tiens l'aile gauche, une division d'infanterie la droite, l'artillerie emprunte la route au centre de la plaine, avant de placer en pointe du dispositif ses canons de 12 livres!
Après quelques tours d'approche et d'observation et quelques salves d'artillerie bien ajustées de part et d'autre, les combats rapprochés s'engagent, les colonnes d'infanterie russes au centre s'avancent vers les lignes françaises dont l'infanterie rangée en ligne tire quelques salves devastatrices avec ses mousquets chargés parfois à balles doubles!
Mais les Russes déterminés tiennent bon et avancent inéxorablement.
Le combat est indécis, et après quelques charges appuyées d'infanterie à la bayonette, le centre français vacille!
Cependant des bataillons neufs envoyés par Claparède s'avancent pour tenter de combler les brèches créées par les bayonettes et les balles des grenadiers russes!
au centre toujours, les salves de la batterie de 12 livres russes pratiquent également de larges brèches, et 2 bataillons français reculent! ils partent se réfugier et se reformer au loin, à l'arrière de leurs lignes, les pertes atteignant jusqu'à 50% des effectifs!
A gauche de la formation russe, les courageux cosaques du Don tiennent en respect plusieurs bataillons français, et poussent leur hardiesse jusqu'à charger lignes et carrés bleus! du jamais vu pour les Français vétérans de la campagne de 1812!
Les cosaques finissent cependant par céder face aux bayonettes, mais leur objectif est atteint! ils devaient paralyser l'aile droite française. En retrait, hussards et ulhans se tiennent près à intervenir, appuyés par une très efficace batterie à cheval!
A droite du champ de bataille, la brigade de cavalerie légère française du général Gérard fait face à une division de grenadiers russe, les harcelant par des tirs des batteries à cheval qui l'accompagnent; les Russes comblent au fur et à mesure les espaces créés par les boulets français en resserrant les rangs. Courageusement ils préparent lignes de feu et carrés pour résister aux charges à venir...soudain au son des clairons, les lanciers polonais et les hussards français s'élancent....aveuglés par leur haine des Russes, les cavaliers polonais ratent leur charge trop précoce et reçoivent un feu dévastateur de face et de flanc, qui anéanti presque complétement le régiment en quelques salves seulement!!
Effrayés par ce massacre, leurs compagnons d'arme et de brigade des autres régiments retiennent leurs chevaux, hésitent et finalement stoppent leur avancée: un "Hourrah!" enthousiaste s'élève des rangs russes, car ils sentent la victoire à leur portée!
A la fin de la journée de combat, les Français très ébranlés au centre, affaiblis à gauche et ralentis à droite finissent par opter pour un repli startégique en direction de la ville! Les Russes exaltés par leur succés, continuent leur poussée vers Dresde!
En guise de conclusion, on peut donc dire que les Russes, malgré leur infériorité numérique en ce qui concerne l'infanterie (17 bataillons contre 24) ont su bien exploiter la qualité de leurs troupes, et mener leur armée en se tenant à un plan ingénieux et bien conçu...tandis que les Français ont commis trop d'erreurs tactiques, notamment en ne concentrant pas suffisament leurs forces, ce qui les a empeché de tirer profit de leur avantage numérique et de leur masse.
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