Ca devait arriver : les quelques éléments de la 7ème panzer rassemblés avec les plus grandes difficultés et engagés pour résorber la tête de pont soviétique que nous connaissons à l’ouest du Dniepr, sont rappelés d’urgence contre d’autres unités rouges ayant traversé le fleuve, à 30 km plus au nord cette fois ci.
Rappelons-nous les succès allemands des deux dernières parties "Dniepr" :
Une pointe blindée russe (T.34, S.U.) stoppée malgré de faibles moyens allemands, et un autre bataillon renforcé d’une compagnie de chars (prêt bail) anéanti par une contre attaque de panzers.
Le commandement laisse toutefois encore ses chars à Von Lothar pour terminer le travail :
1) finir de nettoyer ce secteur de la rive occidentale du Dniepr de toute unité soviétique constituée, ainsi que de tous les observateurs d’artillerie éventuellement encore en place.
2) détruire tout moyen de franchissement le long du fleuve (bacs, pontons etc..)
3) placer des sonnettes d’infanterie le long de la berge pour se prémunir de toute nouvelle tentative de passage.
4) attaquer et faire évacuer par notre aviation le secteur à l’artillerie soviétique déployée sur l’autre rive qui rendrait impossible sa mission de surveillance à l’infanterie le long du fleuve.
5) le tout bouclé pour 18 heures 30 au plus tard, car les chars devront ensuite faire mouvement vers le nord juste après avoir ravitaillé...
Sur les 4 objectifs assignés au kampfgruppe Von Lothar , les 3 premiers ont été atteints.
Il va sûrement rester quelques soldats soviétiques en maraude cherchant à retraverser le fleuve, mais de ce côté-ci, à l’Ouest du Dniepr, il n’y a plus d’unités ennemies, les berges sont sécurisées et les moyens de franchissement détruits.
Par contre, les batteries rouges vont maintenir la pression sur les positions allemandes, pour couvrir des coups de main ou même une nouvelle tentative de passage.
Quant au 4ème et surtout 5ème objectif …
Les pertes allemandes se montent à 682 points de budget, contre 430 aux soviétiques !
Et oui, le matériel (surtout blindé) coûte plus cher que la piétaille.
L’artillerie russe et les mines ont détruit ou rendu indisponible la majeure partie des moyens de combat et de transport, indispensables, du Kamfgruppe.
Les chars, en plus des deux définitivement perdus, nécessiteront entre plusieurs heures et plusieurs jours de réparations.
Heureusement que le terrain est resté entre les mains des allemands car un engin immobilisé, mais récupéré par son camp en fin de partie n’est compté que comme ½ perte.
Il n'est évidemment plus question de remonter vers le Nord dans un premier temps.
En tout cas, pas d'avancement à attendre de la division si ce n'est pour remplacer les pertes
Les soviétiques ont gagné cette partie, en infligeant plus de dégâts qu’ils n’en ont eux même subi, privant la 7ème panzer d’une partie de ses éléments, alors qu’elle est la seule unité de réserve immédiatement disponible pour résorber les têtes de pont qui se créent ici et là.
Etait-il possible aux boches de limiter les pertes ? Certainement, en évitant par exemple d’attaquer en « râteau » sur toute la largeur de la table car on se heurte inévitablement à toutes les défenses adverses.
Toutefois, ils peuvent se consoler car sur cette série de 4 parties « Dniepr », ils en ont marqué l’avantage sur la première, gagné les deux suivantes, avant d’être battus sur la dernière…
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