L'affaire était inespérée.
Les scouts du capitaine Brecker suivant depuis plusieurs jours des traces de chevaux non ferrés, découvrirent un campement cheyenne de plusieurs dizaines de tepees.
Les guerriers visibles étant rares, l'attaque fut immédiate.
Les 4 sections du 2ème de cavalerie se lancèrent à la charge, avant d'être ralenties par la rivière et le sacrifice de quelques guerriers.
Autant de précieux instants gagnés par les sqwaws, les vieillards et les enfants pour rassembler leurs biens se première necessité et leurs chevaux avant de s'enfuir dans les collines boisées.
La poignée de braves laissés à la garde du camp opposèrent alors une farouche résistance aux cavaliers bleus, les forçant à disperser leurs efforts dans plusieurs directions, permettant ainsi au gros de la tribu de s'échapper.
Alertés par le fracas des combats, un groupe de guerriers de retour de la chasse et un autre venu d'un campement voisin à la rescousse menacèrent un moment de prendre à revers la cavalerie.
Les indiens, menant leurs attaques un peu précipitamment et n'ayant que peu de réussite aux tirs, se heurtèrent aux cavaliers fédéraux combattant à pied, utilisant les protections du terrain ou l'abri de leurs chevaux couchés.
Toutes les attaques furent repoussées.
3 soldats furent tués ou bléssés contre plus de 15 guerriers mis hors de combat.
Le campement cheyenne fut détruit, les tepees et réserves de nourriture brulés, mais le gros de la tribu parvint à s'enfuir avec la rapidité habituelle des indiens nomades des plaines.
Ceci étant, les chances d'échapper à la captivité sans abri, sans vivres et avec la plupart des guerriers morts ou blessés, est mince à l'entrée de l'hiver.
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