PREAMBULE DES ALLIES
L'attaque sur Singling ( près de Sarreguemines ) représente la poussée extrème de la 4 th armoured division US dans le nord est de la France .
Depuis son engagement , début novembre dans le secteur de Nancy , la division peine à se frayer un chemin vers le Reich . En effet , elle rencontre une résistance acharnée de la part des allemands ; de plus la météo peu clémente , prive l'avancée americaine d'un appui aérien plus que nécessaire .
Début décembre , les tankistes de la 4 th armoured se voient confier d'une ultime mission sur le sol français : ouvrir la route vers la ligne Siegfried et de la Sarre , en délogeant les dernières poches de résistances allemandes dans le secteur , concentrées autour des bourg de Bining et Singling
les services de renseignement ont d'ailleurs confirmés que ces bourgs étaient encore tenus par des effectifs allemands épuisés et démoralisés , ainsi que par quelques vieux réservistes peu dangereux ...
le 6 décembre 1944 , le lieutenant colonel Creighton "abe" Abrams , commandant du 37 th tank batalion se lance à l'assaut de Singling ; cela devrait être du tout cuit ....
OBJECTIF : Singling doit être capturé rapidement ; les troupes alliées devront donc se rendrent mettre d’un maximum de batiments clés du bourg
METEO : le temps est mauvais ; présence de brouillard et de pluie . Les sols sont détrempés et boueux L’appui de l’aviation est impossible .
PREAMBULE DES ALLEMANDS
SINGLING est un bourg sur la nationale qui mène droit vers BITCHE et surtout LA SARRE . Sa position géographique ( Singling faisait partie des zones de défenses arrières française de la ligne Maginot ) fait du bourg une position importante pour stopper l’avance alliée ( ou du moins la retarder )
Le secteur fait aussi partie de la zone de fortification de la ligne Maginot du secteur de Rohrbach ; Singling en fait partie et est doté de petits ouvrages à l’est et l’ouest du bourg. L’état major a donc décidé de donner des moyens pour tenir cette position stratégique .
Le 05 décembre ( soit quelques heures avant l’attaque ) , la 11° panzer division remplace les effectifs de la Panzer-Lehr qui tenaient le secteur ; cette dernière laisse cependant quelques automoteurs antichars à la 11°.
De plus , un appui feu a été octroyé aux forces de défense .
La position doit être tenu pour ralentir l’avancée alliée et permettre aux forces allemandes de se regrouper dans les Ardennes ( en prévision de la prochaine grande contre attaque prévue mi-décembre pour stopper les alliés / opération « Wacht am Rhein » )
OBJECTIF : Tenir un maximum de batiments clés du bourg et faire un maximum de pertes aux alliés
METEO : le temps est mauvais ; présence de brouillard et de pluie . Les sols sont détrempés et boueux L’appui de l’aviation est impossible .
L'attaque sur Singling ( près de Sarreguemines ) représente la poussée extrème de la 4 th armoured division US dans le nord est de la France .
Depuis son engagement , début novembre dans le secteur de Nancy , la division peine à se frayer un chemin vers le Reich . En effet , elle rencontre une résistance acharnée de la part des allemands ; de plus la météo peu clémente , prive l'avancée americaine d'un appui aérien plus que nécessaire .
Début décembre , les tankistes de la 4 th armoured se voient confier d'une ultime mission sur le sol français : ouvrir la route vers la ligne Siegfried et de la Sarre , en délogeant les dernières poches de résistances allemandes dans le secteur , concentrées autour des bourg de Bining et Singling
les services de renseignement ont d'ailleurs confirmés que ces bourgs étaient encore tenus par des effectifs allemands épuisés et démoralisés , ainsi que par quelques vieux réservistes peu dangereux ...
le 6 décembre 1944 , le lieutenant colonel Creighton "abe" Abrams , commandant du 37 th tank batalion se lance à l'assaut de Singling ; cela devrait être du tout cuit ....
OBJECTIF : Singling doit être capturé rapidement ; les troupes alliées devront donc se rendrent mettre d’un maximum de batiments clés du bourg
METEO : le temps est mauvais ; présence de brouillard et de pluie . Les sols sont détrempés et boueux L’appui de l’aviation est impossible .
PREAMBULE DES ALLEMANDS
SINGLING est un bourg sur la nationale qui mène droit vers BITCHE et surtout LA SARRE . Sa position géographique ( Singling faisait partie des zones de défenses arrières française de la ligne Maginot ) fait du bourg une position importante pour stopper l’avance alliée ( ou du moins la retarder )
Le secteur fait aussi partie de la zone de fortification de la ligne Maginot du secteur de Rohrbach ; Singling en fait partie et est doté de petits ouvrages à l’est et l’ouest du bourg. L’état major a donc décidé de donner des moyens pour tenir cette position stratégique .
Le 05 décembre ( soit quelques heures avant l’attaque ) , la 11° panzer division remplace les effectifs de la Panzer-Lehr qui tenaient le secteur ; cette dernière laisse cependant quelques automoteurs antichars à la 11°.
De plus , un appui feu a été octroyé aux forces de défense .
La position doit être tenu pour ralentir l’avancée alliée et permettre aux forces allemandes de se regrouper dans les Ardennes ( en prévision de la prochaine grande contre attaque prévue mi-décembre pour stopper les alliés / opération « Wacht am Rhein » )
OBJECTIF : Tenir un maximum de batiments clés du bourg et faire un maximum de pertes aux alliés
METEO : le temps est mauvais ; présence de brouillard et de pluie . Les sols sont détrempés et boueux L’appui de l’aviation est impossible .
Les Yankees décidèrent de lancer leur attaque de la façon suivante : l’infanterie avancerait au sud en passant par les bois précédant le bourg ; une colonne de char attaquerait en simultané le coté Est et le coté Ouest du village pour tester les défenses .
C’est dans cette optique que le lieutenant colonel « Abe » Abrams lança l’attaque sur Singling
Coté Ouest le first squadron arriva via la route en colonne , suivi du 2° squadron et des chars de commandement de la compagnie .
Le terrain est dégagé , et malgrès un brouillard poisseux , le char de tête repère sur les hauteurs du village , un pak 40 allemand qui est sur le point de faire feu .
un duel s’engage ; les shermans , au détriment de la boue sortent de la route pour se déployer et pour éviter un tir d’interdiction de l’artillerie allemande qui s’amorce sur la route qu’ils empruntaient .
Le pack 40 est détruit mais les coups continuent à harceler l’escadron de char : des incidents de tir et la précipitation du combat dans ce brouillard rendent l’échange de tir long et stressant ; un des sherman repère enfin l’origine des coups essuyés : c’est un Stug III qui essaye désespéramment de faire mouche .
Le Stug réussit à détruire un sherman juste avant de se faire lui-même « mouché » par un sherman (76 ) resté sur la route pour couvrir ses camarades en plein déploiement dans le champ .
L’escadron 2 continue son avancée ; les chars de commandement subissent des tirs de flaks sur leurs cotés mais l’officier , n’ayant pas reperé d’où venait les tirs ,décide d’avancer tout en ignorant la faible menace .( l’infanterie qui arrive derrière s’occupera probablement de cette pièce isolée )
Le premier squadron atteint la nationale , en ayant au préalable détruit les éventuelles menaces qui pourraient venir du vieux bunker de la ligne Maginot , à l’entrée du bourg ( un canon 20 mm allemand y sera détruit bien avant de pouvoir réagir )
C’est dans cette optique que le lieutenant colonel « Abe » Abrams lança l’attaque sur Singling
Coté Ouest le first squadron arriva via la route en colonne , suivi du 2° squadron et des chars de commandement de la compagnie .
Le terrain est dégagé , et malgrès un brouillard poisseux , le char de tête repère sur les hauteurs du village , un pak 40 allemand qui est sur le point de faire feu .
un duel s’engage ; les shermans , au détriment de la boue sortent de la route pour se déployer et pour éviter un tir d’interdiction de l’artillerie allemande qui s’amorce sur la route qu’ils empruntaient .
Le pack 40 est détruit mais les coups continuent à harceler l’escadron de char : des incidents de tir et la précipitation du combat dans ce brouillard rendent l’échange de tir long et stressant ; un des sherman repère enfin l’origine des coups essuyés : c’est un Stug III qui essaye désespéramment de faire mouche .
Le Stug réussit à détruire un sherman juste avant de se faire lui-même « mouché » par un sherman (76 ) resté sur la route pour couvrir ses camarades en plein déploiement dans le champ .
L’escadron 2 continue son avancée ; les chars de commandement subissent des tirs de flaks sur leurs cotés mais l’officier , n’ayant pas reperé d’où venait les tirs ,décide d’avancer tout en ignorant la faible menace .( l’infanterie qui arrive derrière s’occupera probablement de cette pièce isolée )
Le premier squadron atteint la nationale , en ayant au préalable détruit les éventuelles menaces qui pourraient venir du vieux bunker de la ligne Maginot , à l’entrée du bourg ( un canon 20 mm allemand y sera détruit bien avant de pouvoir réagir )
Au moment ou le premier engin passe de l’autre coté de la nationale , le deuxième Sherman qui tente le passage se fait moucher de plein fouet : Un MARDER III , positionné sur la route , à l’entrée ouest du bourg vient d’ouvrir le feu .
Les 3 shermans restant du squadron décident d’accélérer et de prendre position de l’autre coté de la route pour couvrir l’avancée du 2 ° SQUADRON
Les positions à l’ouest du village se figeront à ce niveau
Au centre de la bataille , qui est parsemé de bois ( au sud de Singling donc ) , l’artillerie américaine ( une batterie de priest 105 mm Howitzer ,et une batterie de 155 mm long tom ) ouvre le feu sue les bois pour réduire les éventuelles positions allemandes qui pourraient gêner l’avancée ( déjà penible avec la boue et la pluie ) de la compagnie B du 37 th armored infantry batalion qui progrèssent vers les bois .
ces derniers viennent d’être acheminés sur les shermans juste avant l’attaque , car leurs half-traks ne pouvaient se déplacer dans ce terrain trop boueux .Les bois sont minutieusement préparés par le feu nourri américain .
L’infanterie traverse les bois et arrive aux premières maisons de Singling ; au moment où ils sortent de la lisière , ils sont pris sous le feu de 2 sections de grenadiers allemands , résolus à tenir ce village . L’affrontement est de suite très violent et les pertes de la première section US incitent l’infanterie à se replier à la lisière des bois ( test moral raté pour les américains , suite aux pertes ). La position est sécurisée et l’arrivée de la compagnie A conforte le moral des boy’s de la compagnie B .
A l’est du village , un escadron de Sherman est en tête de la colonne ; il est appuyé par une section de chasseur de char M10 .
Les shermans et les M10 exécutent une maneuvre similaire au flanc OUEST : ils quittent la route pour éviter les feux d’artillerie ennemis ( l’allemand pris au dépourvu par cette maneuvre , mettra un peu de temps pour réaxer ses tirs correctement )
Les shermans tentent de rentrer dans le village tandis que les M10 contournent via la colline du sud-est pour appuyer leur avancée .
Les shermans du 3° squadron avance en se couvrant mutuellement et arrive sous le feu d’un marder , positionné à un carrefour dans le village . la réplique americaine ne se fait pas attendre , et même s’ils n’arrivent pas à détruire le MARDER , il l’oblige à rompre le combat . en avançant au niveau des premières maisons , le Sherman de tête repère une sections de grenadiers dans une maison ; les mitrailleuses se mettent à cracher un feu d’enfer ; de nombreuse pertes sont à déplorer chez les panzer-grenadiers ( 3 pertes ) et malgrès cela , leur moral tient le choc ; de plus l’officier allemand prend l’initiative d’infiltrer jusqu’au chars ennemis son groupe antichar ( panzer faust ) . ce dernier réussit son infiltration dans les maisons proches des shermans et se mettent en positions : 2 shermans sont détruits dans cette action ; un STUG III , caché dans l’axe du combat détruit un autre Sherman .Cela suffit à l’officier tankiste US à faire replier ses engins survivants vers une position sûr.
Les M10 contournent le village et subissent en passant sur la colline un feu de NEBELWERFER ( que les allemands viennent de réaxer ).
Aucune perte n’est à déplorer malgrès la puissance et l’effet psychologique néfaste du bruit de ces roquettes.Après cela , ces derniers se positionnent à l’est de Singling .
Ils détruisent le bunker défendant la route à l’Est et se mette à l’affut : il repère le STUG III qui vient d’ouvrir le feu sur les shermans ; l’allemand n’a pas repéré les chasseurs de chars ; ces derniers se mettent en position et allume le STUG .
Ce dernier explose sous la pluie d’obus antichar . mais la chasse n’est pas terminé pour les M10 , car sur la route du Nord ( dans l’axe de leurs canons ) , une section de Marder III est en train de rejoindre les positions allemandes en colonne : c’est trop beau et les tankistes Yankee engage la colonne . Un marder est détruit et pousse le reste de la section à fuir la zone de combat .
En définitif , les américains n’ont pas pris pied dans le village mais tiennent l’Est et l’Ouest du bourg lorrain . l’infanterie se prépare à l’assaut dans les bois au sud . Les américains ont eu quelques pertes mais cela leur a permis de repérer les positions allemandes ; L’allemand a ses 2 flancs non sécurisé mais leurs positions dans le bourg sont tenus ; leurs forces sont encore capable de tenir Singling , d’autant qu’à la fin de la partie une section de Marder III , de WESPE et de 5 Panthers arrivent sur la table pour renforcer les positions .
Au niveau des objectifs , l’allemands remplit les conditions mais le peu de pertes américaines fait que leur situation risque de se dégrader dans les heures qui viennent : l’américain vient de doser les défenses dans le bourg et s’est aperçu qu’il est tombé dans un nid de guêpes . il est fort à parier que dans les heures qui viennent , un rouleau de feu d’artillerie sécrasera à nouveau sur le bourg , et que l’assaut sera donné avec 3 voir 4 fois plus d’effectifs pour ouvrir la route vers la SARRE .
Dans la réalité , les américains eurent beaucoup de mal à prendre Singling , les vétérans des Panzer-grenadiers de la 11° panzer-division ont tenu le terrain 4 jours sans faillir , avant de recevoir l’ordre de se replier vers la frontière allemande , et ce en bonne ordre .
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