Le dernier combat ayant tourné à leur avantage, les autrichiens, avec l'apport de nouvelles unités, espérent bien tranformer l'essai et repousser une bonne fois l'invasion des hordes françaises.
10 bataillons (dont 1 de carabiniers d'infanterie légère) et 12 escadrons (dont 4 de cuirassiers et 8 de hussards de la « brigade infernale ») chez les français, plus 2 batteries de 8.
15 bataillons (dont 2 de chasseurs, 2 de grenadiers et 3 de Landwehr) et 10 escadrons (dont 4 de cuirassiers) chez les autrichiens, plus 2 batteries de 6.
L'encadrement des français n'était pas des meilleurs, avec de mauvais jets de dés.
On traduira ça par des pertes excessives chez les bons officiers dans les premiers jours de la campagne, difficilement remplacés.
Son objectif, organiser son armée pour faire une ligne de bataille cohérente, avec des lignes de feu coupées par l'artillerie et soutenues par des bataillons en 2ème échelon et la cavalerie.
Pas mal comme vue d'ensemble : ) |
Ne les voyant soutenus ni par de l'infanterie ni par de l'artillerie, les bataillons autrichiens apprécièrent sereinement la situation.
Bien qu'un peu espacés, ils se mirent en carré, et doigt sur la détente, en échelon pour faire tirer plusieurs face à la fois, avec le bonus de premier feu et de rang de profondeur pour les compagnies tirant de flanc, le résultat fut logique.
La brigade fut stoppée avant même d'arriver au contact.
Au centre, l'infanterie française, après quelques mouvements latéraux lui ayant fait perdre un certain temps, se présenta inférieure en nombre face au masses d'habits blancs maintenant en ligne.
Les feux de file de 3 ou 4 bataillons en alerte firent refluer les premières lignes de tirailleurs, venues à courte portée, décourageant les bataillons suivants, d'autant que les artilleurs français étaient occupés à échanger des amabilités avec leurs collèges en bicorne.
Avec succès d'ailleurs, une batterie autrichienne fut quasi-démantelée.
Perdant du monde ainsi que le bonus de « troupe fraîche », exaspérés, ils se jetèrent sur l'unité ennemie la plus proche, et peut-être aussi la plus digne d'intérêt, leurs homologues cuirs autrichiens.
Emporté par l'élan, les cuirassiers autrichiens chargent les bataillons français promptement formés en carré
S'étant rapidement emparés d'un hameau et efficacement soutenus par une batterie bien placée, ils en interdirent l'accès à 1 bataillon de grenadiers par des feux meurtriers.
A l'extrême gauche, deux bataillons français progressant difficilement dans une zone marécageuse mirent du temps à atteindre la zone des combats, pour se retrouver face à 3 bataillons de Landwehr les attendant en colonne de division.
Les échanges de feux violents, n'eurent cependant pas d'incidence sur le reste de la partie, la ligne de front autrichienne étant à ce moment du jeu entièrement cadenassée et bien garnie, annulant côté français l'avantage de la manoeuvre et du mouvement.
Les pertes augmentant de manière à peu près égales des deux côtés, c'est donc aux autrichiens que revient l'avantage car au budget les figurines français valent plus cher.
Merci à J.A. et Johan pour leurs belles figurines, et bravo à Nico et J.C., imperturbables et fair-play en défense ...
très jolie rapport de bataille dommage pour les français fougueux
RépondreSupprimerLa fougue française n'aura pas réellement payé...mais aura fait tremblé les Autrichiens! Beau rapport de bataille, et belles photos.
RépondreSupprimervos figurines plastiques sont superbes et je vais parcourir votre site pour voir vos autres productions.
RépondreSupprimerhttp://figurine-empire1804-1815.over-blog.com/