Les lignes allemandes ont une fois de plus été percées.
Les corps blindés et mécanisés soviétiques en sont à la phase d'exploitation, mettant en pratique la doctrine de l' « Art opératif ».
Débordé sur les côtés, quasiment encerclé mais tenant bon, le village de Kamenky fait office de brise-lames.
Quelques unités d'infanterie et des services s'y sont regroupés, grossies d'éléments rejetés sur les côtés de la poussée soviétique.
Regroupés à la hâte, des éléments mobiles et blindés des 1re et 8ème PZ vont tenter d'ouvrir le « Kessel » pour dégager et sauver ce qui peut encore l'être.
Une courte préparation de Nebelwerfer, un piqué de Stukas, les Panzer et leur appui se mettent en marche.
L'avance allemande ayant bien démarré, la coordination s'émousse pourtant au fur et à mesure des « rencontres ».
Bois, canons antichars, nids de mitrailleuses ... désorganisent déjà les mouvements, alors qu'intervient du plus sérieux : d'abord les SU 76 d'infanterie qui prélèvent leur tribu de Panzers, ensuite Katiouchas, SU 85 efficacement guidés par leurs tankodeseantniki (infanterie portée)... pour mettre un terme à la contre-attaque allemande.
Les encerclés, retranchés de leur côté dans le village, ayant repoussé plusieurs attaques soviétiques, soumis à de violents tirs de mortiers, ont du mal à coordonner leurs actions pour tenter une sortie.
Celle ci, tardive, ne se fera que pour quelques isolés, tandis que l'élément le plus avancé du kampfgruppe de secours (un camion), échouera à quelques centaines de mètres des assiégés.
Quelques centaines d'hommes qui iront grossir la masse des prisonniers condamnés aux camps de Sibérie...
CR fort sympathique.
RépondreSupprimerLudiquement
très sympa ce CR
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