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18 juin 2009

Stalingrad, octobre 1942.

La bataille de Stalingrad prends un tournant tragique pour les Soviétiques.
Le Kourgan Mamaiev est tombé, après plus de 15 jours de combats extrêmement meurtrier (qui vit entre autre la mort de la quasi-totalité des 10.000 hommes de la 13ème division de la garde).
De plus, Paulus se concentre désormais sur les Usines Géantes "Tracteurs", "Octobre Rouge" et "Barricade".

L'attaque est lancée le 14 Octobre et sera ouverte par un énorme bombardement aérien un barrage d'artillerie. Ce sera selon Tchouikov "Le début des jours les plus terribles".

Juste après, Paulus lance 5 divisions sur un front de 5 Kilomètres, à l'assaut de L'usine "Tracteur".
De son coté, Tchouikov, ne reçoit plus de renfort depuis le 22 Septembre.
Il ignore tout de l'Opération "Uranus" qui se prépare. Il ne lui reste plus que 76.000 hommes pour défendre la berge et les Usines. Malgré une résistance héroïque (les ouvriers se battront dans les usines, aux côtés de chars tout juste terminés), les Allemand parviendront à atteindre la Volga, coupant la 62ème armée en deux.
De plus, ils parviendront aussi à prendre l'usine "Tracteur", et à pénétré dans l'usine "Barricade", sans toutefois en prendre le contrôle.

Nous sommes le 22 Octobre.


Stalingrad, après 2 mois de combats intensifs
Paulus lance toutes réserves dans la bataille et compte bien en finir...
Après 5 jours de combats très acharnés, les généraux Thierrheim et Georges ont coupés en deux les positions du colonel Jeffisky ainsi que de ses aides de camps, les premiers lieutenants Stephanovsky et Jessyvanov.

Des renforts leurs ont étés envoyés afin de réduire les dernières poches de résistances soviétiques, et de pousser plus profondément, à la fois dans la ville, mais aussi de prendre une des trois super usines:« Octobre rouge ».

La nuit à été courte pour tous le monde. Le fracas des obus et les tirs de harcèlements rongent les nerfs des hommes des deux camps si bien qu'à la fin de la nuit, un cessez le feu tacite à lieu entre les belligérant, qui s'affrontent désormais par artillerie interposée.

Il est désormais 7h30 du matin, l'aube à déjà bien commencé a pointer alors que se lancent les colonnes de renforts allemands du Général Von Pierrot, de l'Oberleutnant Nicos, et du Stabsfeldwebel Mickal.

Les troupes de l'Oberleutnant Nicos 
et quelques chars du Stabsfeldwebel Mickal....

... ainsi que le reste et la colonne du général Von Pierrot
Prévenus par radio, le général Thierrheim fit avancé ses tank Mark III et IV, et son infanterie en direction de l'usine, tandis que Georges manœuvrait en direction du centre ville. Malheureusement pour Thierrheim, son infanterie fut fauchés par une salve de Katioucha. Bien que n'ayant qu'a déplorer que quelques blessés léger, les vétérans se remirent à couvert, et grand bien leurs en prit car une deuxième salve tomba sur leurs position, ne faisant, la encore aucune victime.

Une partie des tanks du Général Thierrheim

Les orgues de Staline jouent leurs sinistre mélodie....
Les tanks, privés du soutien temporaire de leurs infanterie, durent faire face à trois T-34 tout juste sortis de l'usine. Sous estimant leur potentiel, le courageux commandant des Marks IV ouvrit le feu sur ces mastodontes, ne leurs faisant hélas aucun dommage et essuyant la perte d'un des siens lors de la riposte.


Un message lui parvient sur l'un des canal d'urgence de sa radio. « Nous sommes prit à partis par un canon, lourdes per... » En effet, le premier lieutenant Stephanovsky avait profité de l'accalmie pour repositionner un ZiS 2 qui fit un carton parmi les Mark III, ne laissant que des carcasses fumantes.

Les artilleurs Soviétiques ne laissent
aucunes chances aux blindés allemands...

Profitant de cette victoire, une compagnie du premier lieutenant Staphanovsky lança l'assaut aux troupes allemandes dans les bâtiments, appuyés par une paire de Maxim. De son coté, le premier lieutenant Jessyvanov lança ses T-34 à l'assaut, et repositionna son infanterie dans le but de les soutenir.

Les combats s'intensifiant, les renforts accélérèrent la cadence. Ne tombant que sur une résistance très moindre (les troupes du Général Von Pierrot avait abattu un sniper qui sortait tout juste de sa cachette), ils furent cependant stoppés au niveaux du Kourgan par une salve dévastatrice de 122mm du colonel Jeffisky qui couta une équipe de mitrailleuse, le D.L.O. ainsi que quelques hommes d'une compagnie, tandis qu'un autre ZiS du premier lieutenant Stephanovsky détruisait un premier Panzer II du Stabsfeldwebel Mickal.

... et sont tout aussi mortel avec l'infanterie.
 Parallèlement, les troupes de Stephanovsky et de Georges s'affrontèrent au cours d'une terrible bataille travers les bâtiments. Tandis que de l'autre coté, les manœuvres audacieuses des derniers Marks IV du général Thierrheim ne parvenaient pas à battre les T-34 malgré un soutient à l'artillerie d'une batterie de 105 et de Nebelwerfer 21 et continuaient à perdre des leurs.

105 et Nebelwerfer tentent en vain de
soutenir les derniers tanks du général Thierrheim

Enhardis par leur succès, l'un des T-34 voulu percé, mais ils furent accueilli par des jets de grenades qui eurent raison du courageux char.

Vengeance !!!!!!

Sur le flanc gauche, l'assaut des Soviétique fut arrêtés par des tirs de MG 34 et d'armes légères. D'abord englués, les soviétiques ne parvinrent par à reprendre l'initiative, malgré une tentative de contournement, et furent obligés de décrocher. C'est alors que les hommes du général Georges tentèrent une poursuite audacieuse, qui parvient à isoler une section soviétique, et la forcèrent à se rendre, après de très dur combats de maison.

Les MG 34 montrent toute leur efficacité à courte portée....

La chance sourit aux audacieux.

Le combat entre le Stabsfeldwebel Mickal et le premier lieutenant Stephanovsky prit une ampleur titanesque. Bien qu'ayant désormais perdu l'intégralité de ses Marks II, le courageux commandant de char tenta de détruire le ZiS, qu'il eut enfin trouvé parmi les débris, sans succès toutefois.

Les hommes de Von Pierrot, évoluant parmi les débris dans le but de soutenir les chars furent pris à parti par une compagnie des hommes de Stephanovsky.
Voyant que la situation était sur le point de se bloquer, ils firent appel à l'artillerie, qui vient elle aussi prélevé son lot de vie humaine. Le barrage couta en effet la vie à quelques Soviétique, mais mis aussi fin au règne de terreur que provoquaient les deux ZiS de Stephanovsky.


Les ZiS sont vaporisés sous une pluies d'obus 
de 105 et de roquettes de 210

La fusillade s'intensifia, et bientôt, les hommes de Von Pierrot furent obligés de battre en retraite, se rendant compte qu'ils ne pourraient déloger les Soviétiques seuls.

Stephanovsky fit aussitôt évacuer ses hommes: la situation n'étaient plus du tout sure. En effet, les hommes de l'Oberleutnant Nicos avaient déjoués tous leurs pièges et menaçaient leur flanc, appuyer par une section de Mark III du Stabsfeldwebel Mickal et d'autres hommes de Von Pierrot. Ils aperçurent aussi les hommes du Général Georges qui évoluaient désormais vers eux.

Parallèlement à ceci, les combats aux abords de l'usine redoublèrent d'intensité. D'abord refroidis par la perte de l'un des leurs, les T-34 survivants de Jessyvanov, accompagné de deux compagnies d'infanteries, s'élancèrent à travers les ruines afin de repousser l'envahisseur fasciste.

HUUUUUUUUUUUSSSSKKKKKK !!!!

Les « впереди » et « За Родину » (« En avant » et « Pour la mère patrie », selon Google translation ndlr*) furent bientôt remplacés par les cris des mourants et des blessés. Les hommes de Thierrheim avaient habillement investit les ruines et un château d'eau et fauchaient les hommes de Jessyvanov comme les blés murs. L'intervention d'un sniper qui élimina la menace présente sur le château d'eau redonna un peu d'espoir au Soviétiques, mais ils furent rapidement dissipés au son de rotors très familiers.

"Je suis une pierre...."

Une escadre de Stuka, répondant à l'appel de Thierrheim, fit un passage sur les positions Soviétiques. Malgré une quadruple Maxim de D.C.A. postées aux alentours, les bombes et le strafing prélevèrent un très lourds tribut parmi les défenseurs. Pire encore, les deux T-34 calèrent à cause des des nombreuses déflagrations, les laissant à la merci d'envahisseur pour le moins hostiles.

Les Stukas portent le coup de grâce...


C'est sur cette retraite que s'acheva la journée, les allemands investissant les quelques « mètres Stalingrad » très durement acquis, et les soviétiques se regroupant, et attendant de nouveaux assauts.

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