Les anglais, suite à leur dernière victoire, se sont offerts de bonnes positions de défense et voient avec confiance la suite des événements, notamment une contre attaque allemande.
Si celle ci échoue, la route de Caen sera ouverte, ou en tout cas assez dégarnie pour en permettre l'investissement...
Cette fois ci, chars "PANTHER" et canons automoteurs "STURMGESCHUTZE" étaient au programme de la contre-attaque allemande, appuyés par des panzer-grenadiers et soutenus par la batterie d'obusiers automoteurs de 105 mm "WESPE", dont le commandement en attendait cette fois plus d'efficacité.
Après avoir résisté quelque temps, les Ecossais tenant la première ligne de défense furent submergés par des feux de toutes origines, avant de finalement disparaître de la table.
Leur soutien antichar, d'abord gêné par la fumée des explosions et incendies, fut ensuite repéré et anéanti par les "STURMGESCHUTZE", laissés sur la droite en couverture de l'attaque principale.
L'artillerie écossaise, quant à elle, ayant dès le départ de bons plans de feux d'interdiction, occasionna des pertes et de l'inquiétude au commandement allemand.
La rentrée sur la table de plusieurs pièces tractées de 17 pdr de la 75ème anti-tank compagny fut contrastée:
une partie fut détruite avant même d'être en batterie, pendant que l'autre partie s'offrait deux "PANTHER" et un "STURMHAUBITZ", pendant qu'un "STURMGESCHUTZE", immobilisé, était abandonné par son équipage.
Ceci ne calma pas l'ardeur offensive des allemands, pas plus que l'intervention des inévitables "TYPHOONS", il est vrai peu motivés et chaudement reçus par une "FLAK" efficace, et encore moins les mines, enterrées sans détonateurs!...
Sous la pression, les Ecossais de la 15ème division ont cédé du terrain pour chercher des positions plus sûres, mettre de la distance entre eux et les chars allemands, et se trouver plus près de leurs renforts, lesquels, c'est à n'en pas douter, ne tarderont pas à venir stabiliser la situation.
Les allemands conservent donc localement l'avantage, mais ont cependant joué pour ainsi dire leurs dernières cartes en se retrouvant maintenant comme un coin enfoncé dans les lignes adverses, sans possibilité d'exploiter leur succès car ayant pratiquement épuisé leurs réserves, et risquant en plus d'être encerclés.
Avec leurs moyens motorisés et leur artillerie, les hommes de Montgomery vont sûrement chercher à percer dans un autre secteur pour atteindre la côte 112.
Comment les arrêter alors que les allemands n'ont plus, pour les jours à venir, aucune unité mécanisée en état de contre- attaquer de nouveau, et que l'infanterie et le ravitaillement manquent?
La guerre d'usure joue pour les alliés...
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