Pris en écharpe entre tuniques bleues ayant la détente facile en pays ennemi, et des apaches à demi-enragés, et malgré une tentative de dispersion pour échapper à leurs adversaires, la cause des irréguliers a été vite entendue: décimés par l'armée en voulant forcer vers l'Ouest et rejoindre HISPANIOLA, scalpés en voulant tenter leur chance vers le Sud Est.
Les apaches, dans la foulée, s'en sont pris aux cavaliers de l'union; il est vrai que ces derniers violaient les limites de territoires protégés par des traités, mais mal leur a pris en se trouvant sous les feux de peloton d'une cavalerie bien équipée et bien commandée.
Après quelques assauts coûteux, les guerriers durent rebrousser chemin...
Involontairement, ces derniers ont permis à la ville D'HISPANIOLA, tenue par des soldats réguliers sudistes et des volontaires, de tenir bon devant une infanterie nordiste désappointée de ne trouver pour son attaque, ni couverture de cavalerie, ni appui d'artillerie.
Celle-ci, amenée pour raisons pratiques avec la cavalerie devait servir à créer des brèches dans les défenses de la ville, tandis que l'escadron prévu dans le plan initial pour une attaque de flanc, se démenait encore contre les indiens.
La détermination des défenseurs d'HISPANIOLA ainsi qu'un réseau de défense éfficace ont eu raison des attaques des fantassins nordistes, pourtant plus nombreux et mieux armés.
Ce qui n'a pas fait l'affaire des quatre malfrats ayant eu pour l'heure des visées sur la paye des militaires sudistes, en profitant du chaos des combats.
Deux ont fini sous les balles, les deux autres avec une cravate de chanvre.
Plus heureux pour les forces de l'union, les sabotages opérés par des espions dans la place sous uniforme rebelle.
Leur sacrifice, même entre eux...n'aura pas été vain:
les deux dépôts qui ont sauté n'approvisionneront pas les troupes sudistes de première ligne, tandis que le télégraphe, rendu inutilisable, permettra aux rescapés du raid manqué de se replier assez loin avant que la cavalerie confédérée, prévenue uniquement par estafette, ne leur donne la chasse...
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