La zone de concentration des mécanisés anglais était à l’abri des vues, et donc des tirs allemands, avantage de départ important.
Les Britanniques commencèrent leur avance à l’heure prévue, encouragés à la vue des lignes nazies écrasées par les bombardements aériens.
Malgré des consignes strictes et une bonne connaissance du terrain, les équipes de circulation ne purent éviter les embouteillages.
Au départ, la progression de deux sections de « sherman » ne rencontra pas de difficultés.
Les « stuart », half-track et « cromwell » de soutien, avant même d’être engagés peinèrent à se sortir de leur zone de concentration, gênant par l’occasion la mise en batterie de l’artillerie automotrice, les « Sexton ».
Arrivant en désordre sur leur premier objectif, un hameau, ils furent pris à partie par les restes de la défense allemande.
Après des combats violents, coûteux et confus, le nombre joua pour les Anglais, bien que leur élan fut déjà bloqué.
Les allemands en profitèrent pour se replier sans gros dommages, malgré la pression adverse, sur leur deuxième ligne de défense.
Il est à noter que cette rude résistance et ce repli réussi fut l’œuvre des « bleus » de la 16ème Luftwaffe feld-division.
Prudents, les « Sherman » de droite dépassèrent les premières lignes allemandes bouleversées.
Un sentiment de soulagement et de reconnaissance envers les aviateurs envahit les chefs de chars, à la vue des 75 P.A.K. et 88 démantelés jalonnant leur avance.
Tout bonheur étant éphémère, les premiers combats s’engagèrent avec des Stug III et un « Tiger » arrivés en renfort dans le village de Soliers.
Subissant d’abord quelques pertes, les « Sherman » réagirent violemment en s’offrant le « Tiger » et « un « Stug », alors que les « Typhoon » finirent le travail en écrasant toute résistance visible sur Soliers.
Ayant enfin dépassé leur premier objectif, les « Stuart » et l’infanterie reprirent leur mouvement vers les deuxièmes lignes boches.
Rejoints par des «Sherman », ces derniers subirent des tirs de « panzerfaust » tirés d’un château de la part des « bleus » allemands tout juste repliés et toujours très mordants.
L’entrée sur la table de 2 « Tiger II » compliqua encore la tâche des anglais.
Un 6 P.D.R. velléitaire gagna un duel contre un P.A.K. 40 allemand.
Dans un dernier rush des soldats de sa Majesté, une ultime poussée fut tentée vers Soliers.
Quelques chars parvinrent à l’entrée du village, mais le manque d’infanterie ne permit pas de l’occuper en totalité.
Pour ce qui est du décompte de points.
Les anglais ont pris deux hameaux (à gauche et tout à droite dès le départ) et la moitié du village principal : 2500 points
Ils ont infligé 607 points de dégâts aux boches (non compris bien sûr le bombardement aérien), ce qui fait un total de 3107 points.
Les boches, bien qu’encerclés, tiennent encore le château, ce qui est dangereux pour l’anglais ; il va donc leur falloir le « nettoyer ».
La ferme d’où ont tiré les « Tiger II » leur appartient toujours, de même qu’une partie du village non prise faute de fantassins;
total terrain : 2500 points tout comme l’anglais, plus 794 points de dégâts = 3294 points.
Il faut cependant relativiser, car la plupart des engins anglais détruits restent dans leurs lignes, alors que ceux des boches ne pourront être éventuellement récupérés qu’au cours d’une contre-attaque (une prochaine partie ?…) si les anglais entre temps ne les ont pas fait exploser pour les rendre totalement irrécupérables.
Donc la partie se termine avec un léger avantage pour le british qui a pris du terrain et fait des pertes, même si, à bout de souffle, il n’a pas enfoncé les lignes adverses et n'a pas sécurisé complètement ses arrières…
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