Ca se passe à l’aile droite des français, ces derniers devant défendre les passages de la rivière Zadorra contre les Anglo-espagnols, cette fois-ci supérieurs en nombre et en situation d’attaquants.
Historiquement, les Français ont perdu et même bien perdu à Vittoria, au point que L.V.Beethoven lui-même, farouche opposant à l’empereur, composa une œuvre à la gloire des vainqueurs.
Ceci étant, si à la fin de la partie les Anglo-espagnols n’ont pas marqué de progrès notables, les Français, localement, seront gagnants.
Il est de règle qu’au début d’une bataille, les chefs de chaque camp puissent étudier les positions de l’adversaire. Les Anglo-espagnols furent dans un premier temps désappointés de ne trouver devant eux aucun soldat français.
Ces derniers avaient mis à profit tous les éléments de terrain pour dissimuler leurs maigres effectifs. Les quelques bois et le maigre village regorgeaient donc de troupes.
Sans opposition, les 92ème « GORDON HIGHLANDERS », 28ème « NORTH GLOUCESTER et 32ème « CORWALL » bataillons passèrent en bon ordre sur leur gauche le pont débouchant vers la droite supposée des français, avant d’être bloqués par un feu vif et soudain de tirailleurs d’un bataillon du 6ème léger.
Passant à gué la rivière ZADORRA, le 42ème « BLACK WATCH », le 44ème « EAST ESSEX » et le 5ème « KING GERMAN LEGION » appuyés par une batterie de 9 s’engageaient sur le centre des français quand ceux ci, embusqués dans les premières habitations du village, lâchèrent plusieurs feux meurtriers.
Aux premières loges, les highlanders du « BLACK WATCH » firent d’abord bonne mesure, ripostant même avec efficacité, avant de lâcher pied sous les tirs conjugués de l’infanterie et de l’artillerie française, pendant que leurs voisins de gauche, ayant le flanc à découvert, subissaient les assauts de la cavalerie.
Après avoir repoussé une charge de chasseurs à cheval, les Allemands du 5ème K.G.L.eurent leur carré rompu par des dragons appuyés par une batterie à cheval.
Le 44ème subi le même sort, mis à mal à faible portée par une douzaine de pièces d’artillerie.
La rivière fût donc repassée en désordre au moment même ou les unités espagnoles commençaient à peser, un peu tardivement, sur le village abritant la gauche française.
Lents, peu motivés contre des unités de ligne en position fortifiée, les fantassins espagnols de « ARAGON », « LEON », « CORDOBA » « NAVARRE »et « VALENCE » ne furent pas d’une grande efficacité.
La cavalerie Britannique, dont on ne citera pas le nom des unités pour ne pas ternir leur prestigieuse réputation, fit des démonstrations de manœuvres, bien à l’abri des feux adverses…
Les Français ont fait de bonnes combinaisons inter-armes, jouant de la rapidité et de la souplesse de leurs soldats ; leurs positions n’ayant pas été réellement entamées et ayant infligé des pertes sensibles à leurs adversaires, ils ont gagné la partie.
Une dure entrée en matière pour J.A. !…
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