Manfred retira ses lunettes, descendit de son albatros et se dirigea vers son père.
Baron VON RICHTHOFEN : je ne vois pas Lothar avec vous ?
Manfred VON RICHTHOFEN : Non père, il va falloir annoncer à mère qu’elle vient de perdre un de ses fils.
BVR : Comment cela s’est-il passé ?
MVR : Nous revenions de cette 3ème mission de la journée lorsque nous avons vu quatre Nieuport juste au dessus de la ligne de front. Malgré notre infériorité numérique et que nos munitions étaient déjà bien entamées, nous avons décidés d’améliorer notre tableau de chasse. Surtout Lothar qui n’était pas satisfait de sa journée.
Tandis que Wolf et moi prenions en chasse trois des britanniques qui tentaient de se mettre à l’abri derrière leurs lignes. Lothar poursuivait le quatrième Nieuport en essayant de se mettre en position favorable.
Wolf et moi envoyâmes quelques brefs rafales pour faire comprendre à ces pilotes qu’il fallait mieux faire face plutôt que de fuir lâchement.
Assez rapidement, je fini par avoir une position de tir très favorable sur l’un des appareils ennemi et parvint à l’abattre. Au vu de ces manœuvres, je pense que c’était un débutant.
Mais pendant que je m’occupais de ce pilote et Wolf d’un autre, le troisième appareil que nous avions pris en chasse en profita pour porter secours à l’appareil que Lothar poursuivait. Lothar l’a vu et manoeuvra pour lui faire face. Ils tirèrent tous les deux. La rafale de Lothar déchiqueta complètement le Nieuport. Mais il n’avait pas vu que l’appareil qu’il poursuivait avait profité de se répit pour revenir et le prendre de flanc. Il lâcha une grande rafale qui déchira l’aile de l’Albatros de Lothar.
Je vis le Nieuport et l’Albatros tomber de concert vers le sol derrière nos lignes.
Je me suis empressé de partir à la chasse de l’appareil qui fut la cause de la perte de mon frère. Malgré ses manœuvres, il ne fut jamais en mesure de m’échapper. Et je réussi à être suffisamment près de lui pour voir mes balles atteindre ce pilote.
Il ne me resta plus qu’à assister Wolf sur le dernier appareil. Wolf étant à court de munition, ce fut moi qui ai fini le travail.
Nous avons donc abattus ces quatre britanniques ce qui entraîna les cris de joies de nos troupes dans les tranchées, mais au prix de mon frère.
Après ces mots, le Baron rouge et son père se regardèrent longuement avant de rompre le silence
MVR : Notre infanterie a du récupérer le corps de Lothar. Je vais téléphoner au commandement pour savoir ce qu’il en est
BVR : Et moi, je vais de ce pas parler à ta mère.
Baron VON RICHTHOFEN : je ne vois pas Lothar avec vous ?
Manfred VON RICHTHOFEN : Non père, il va falloir annoncer à mère qu’elle vient de perdre un de ses fils.
BVR : Comment cela s’est-il passé ?
MVR : Nous revenions de cette 3ème mission de la journée lorsque nous avons vu quatre Nieuport juste au dessus de la ligne de front. Malgré notre infériorité numérique et que nos munitions étaient déjà bien entamées, nous avons décidés d’améliorer notre tableau de chasse. Surtout Lothar qui n’était pas satisfait de sa journée.
Tandis que Wolf et moi prenions en chasse trois des britanniques qui tentaient de se mettre à l’abri derrière leurs lignes. Lothar poursuivait le quatrième Nieuport en essayant de se mettre en position favorable.
Wolf et moi envoyâmes quelques brefs rafales pour faire comprendre à ces pilotes qu’il fallait mieux faire face plutôt que de fuir lâchement.
Assez rapidement, je fini par avoir une position de tir très favorable sur l’un des appareils ennemi et parvint à l’abattre. Au vu de ces manœuvres, je pense que c’était un débutant.
Mais pendant que je m’occupais de ce pilote et Wolf d’un autre, le troisième appareil que nous avions pris en chasse en profita pour porter secours à l’appareil que Lothar poursuivait. Lothar l’a vu et manoeuvra pour lui faire face. Ils tirèrent tous les deux. La rafale de Lothar déchiqueta complètement le Nieuport. Mais il n’avait pas vu que l’appareil qu’il poursuivait avait profité de se répit pour revenir et le prendre de flanc. Il lâcha une grande rafale qui déchira l’aile de l’Albatros de Lothar.
Je vis le Nieuport et l’Albatros tomber de concert vers le sol derrière nos lignes.
Je me suis empressé de partir à la chasse de l’appareil qui fut la cause de la perte de mon frère. Malgré ses manœuvres, il ne fut jamais en mesure de m’échapper. Et je réussi à être suffisamment près de lui pour voir mes balles atteindre ce pilote.
Il ne me resta plus qu’à assister Wolf sur le dernier appareil. Wolf étant à court de munition, ce fut moi qui ai fini le travail.
Nous avons donc abattus ces quatre britanniques ce qui entraîna les cris de joies de nos troupes dans les tranchées, mais au prix de mon frère.
Après ces mots, le Baron rouge et son père se regardèrent longuement avant de rompre le silence
MVR : Notre infanterie a du récupérer le corps de Lothar. Je vais téléphoner au commandement pour savoir ce qu’il en est
BVR : Et moi, je vais de ce pas parler à ta mère.
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