Le français devant faire sauter un
verrou tenu par le russe.
Les positions ne sont pas définitives,
des renforts continuent d'arriver.
L'affaire commence sur la gauche russe
par une explication de "légers", chasseurs du Tsar en vert contre ceux du
15ème d'infanterie légère en bleu.
Sauf qu'à cet exercice, les Français
sont les plus forts.
Les bataillons russes, agissant
indépendamment, sont mis l'un après l'autre hors de combat par le feu précis du
15ème, tandis que les stotnias de cosaques placées pour les soutenir ne peuvent
se déployer à cause du terrain fermé et marécageux.
L'infanterie de ligne russe, mise en
bataille tardivement, ne pourra empêcher la gauche d'être mise à mal, surtout
par les terribles tirs des "bleus".
Le centre maintenant.
Objectif difficile pour le français,
d'ailleurs surtout polonais (4e, 7e & 9e régiments), la défense russe prenant
appui sur des vergers, fermes, haies …
Les trois assauts successifs franco-polonais,
principalement contre un corps de ferme, se sont à chaque fois retrouvés pris
sous des feux croisés des fusiliers de Narva, Tchernigorsk et Koursk,
eux-même bien soutenus par des ½ batteries efficaces.
Malgré l'allant des troupes de Napo, les attaques
ont été brisées tant par les tirs que par les obstacles désorganisant les
unités…
La droite russe, tenue par des uhlans
et hussards, est restée en stand-by face à une brigade légère française
hussards / chasseurs à cheval.
Quelques tirs d'artillerie à cheval
pour intimider l'adversaire, mais pas d'engagement.
Malgré le succès de sa droite, les
difficultés rencontrées au centre ne permettent pas au français d'exploiter son
avantage faute de réserve disponible.
Au contraire, voyant l'affaire bien
engagée, le russe, et après ses « hourras ! » d'usage, commence son mouvement
général au son des tambours et des fifres.
Les unités de l'empereur vont donc devoir
abandonner la partie.
Le repli sera, tant bien que mal, couvert par la brigade
de cavalerie légère ...
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